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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 09:51

L1050238Pas mal d'appréhension pour cette course aux données assez impressionnantes : 120kms 10000m+.

 

Perturbé par des quiproquos au sujet du logement, je ne suis pas dans les meilleures conditions pour aborder cette course. On se couche à plus de 22h pour se lever 4 h plus tard. Je me rend sur les lieux du départ avec des amis de Nico. Céline et les filles restent au chalet aux contamines où on doit passer normalement vers 8h00.

 

Phase Bof Bof

 

Sur la ligne de départ, je retrouve Serges Barthes et  Tony Sbalbi qui partent sur le 56kms mais le départ est en même temps. C'est certainement plus facile à gérer pour l'organisation mais un peu tôt pour faire 50kms. Pour moi en début de course c'est difficile de savoir où on en est alors je pars assez vite avec Serge pour pouvoir savoir où je me situe dans la course. Rapidement je dois quitter le rythme de Serge que je ne pourrais pas tenir sur 120kms. Il fait nuit et même si j'ai commencé rapidement sur la première bosse, je lève le pied dans la première descente pour ne pas me ruiner les quadris. Philippe Verdier me double dans cette descente. Je ne le connais pas mais on va discuter un moment dans la montée suivante qui nous amènera ensuite au parking des toiles. Philippe est un spécialiste des longues distances, il se dit piètre grimpeur mais bon descendeur mais à cet instant c'est lui qui donne le rythme en montée !! Lors de la bascule, seul je n'aurais pas eu le même rythme mais je reste proche de lui jusqu'au parking. Je croise Dominique qui me dit que serge est en  tête avec Tony. Nous repartons ensemble, Philippe et moi du parking et commençons une longue montée avec des portions plus plates. Philippe relance souvent en courant alors je me force L1050345aussi. Puis dans la montée du Parion, je passe devant  et distance rapidement Philippe, sans accélérer pourtant. Je pense qu'il va revenir dans la descente suivante mais il n'en sera rien.  Cette montée est superbe avec le lever du soleil sur le mont blanc et le chemin qui est vraiment sympa . Je reviens sur Patrick Rey qui fait le 56kms au sommet et je le double dans la descente au profit d'une pause pipi, on se souhaite bonne course et on continue. La descente est parfois raide, parfois sur de grandes pistes, pas forcément terribles. J'arrive sur le ravitaillement à Bionnassey, refait le plein d'eau, mange un peu de jambon cru qui est excellent et repars tranquille. On me dit que je suis deuxième de la 120kms.

Physiquement je ne vais pas mal, je ne suis pas bien, je suis bof bof. J'ai plein de choses en tête qui ne concernent pas la course, mais surtout la construction de mon mur de soutènement et de ma future maison. Heureusement parfois les chemins et les paysages sont sympas ce qui est le cas de cette montée sur tricot, ce qui me ramène un peu dans la course. Au sommet je vois Olivier, il m'a dit qu'il courait sur le 56kms mais il a un dossard 120kms. Il est un peu plus bas dans la descente. Une descente un peu technique en single, et on arrive sur les chalet de Miage. Olivier repart quand j'arrive. Une nouvelle fois je fais le plein d'eau et je repars. Je ne vois personne derrière, il y a déjà pas mal d'écart. Dans la petite bosse suivante Olivier me reprendra du terrain et je ne le vois plus à l'attaque de la descente sur les contamines. La descente  en forêt pas mal, ça déroule tranquille sans forcer. Au bout d'un moment je retombe sur une piste et il y a Olivier aussi, il n'y a plus de balise, on a du se planter de chemin. Sur les panneaux on voit indiqué la frasse, alors on suit cette indication car à la fin de la descente on doit passer à la frasse. On arrive à un contrôle mais par le mauvais coté. Le contrôleur nous dit qu'on s'est trompé, on le savait mais il nous dit de continuer, il note notre erreur et c'est l'organisation qui décidera de la sanction.

 

Phase au fond du trou

 

Déjà que j'étais pas trop dans la course, là ça m'achève ! Je perds toute motivation, je laisse partir Olivier qui m'a confirmé qu'il était sur le 56kms car il voulait se préserver pour la CCC !! Je me traîne, je ne vais quasiment jamais courir sur la montée suivante, heureusement la descente est sympa, on croise un peu de monde, je continue quand IMGP1280même mon alimentation au rythme de 1 gel toutes les 30mn. Physiquement tout va bien mais je pense beaucoup à l'abandon déjà à cause de cette erreur, je veux savoir quelle sera la pénalité avant de continuer ou même savoir si je suis disqualifié. Je me trouve plein d'autres choses à faire pendant le we si j'arrête là, à commencer par mon mur !!!

J'arrive tant bien que mal aux contamines où je retrouve les filles. Je demande à Yannick74 de kikou si je suis disqualifié ou quelle sera la pénalité, si c'est plus de 30min j'arrête. Il me dit que l'année dernière il y avait eu 10min d'ajout de temps dans le même cas. Céline me motive pour repartir à l'attaque du mont Joly. Il y a une section chrono pour le meilleur grimpeur mais j'ai pas vraiment le goût de jouer alors je continue mon allure normale, je note mon temps au début de la pente. Il fait très chaud, la piste forestière du début n'est pas des plus agréable, mais je continue tout de même. On ressort près de chalets que je connais car j'y suis passer en raid  pendant les montain x race je crois. L'épaule du mont jolie est encore loin et je me sert beaucoup des bâtons, je continue sur cette épaule puis sur l'arête qui est quand même jolie, on voit Mégève, on repassera par le même endroit en fin de course !! Au sommet du mont joly, je vois que j'ai mis environ 1h42 pour monter je crois que c'est 10 minutes de plus que le meilleur de l'année dernière. Je pointe en haut puis attaque la descente, tranquillement, je ne joue pas non plus pour le meilleur descendeur et je respecte bien le chemin, pas de coupes, même s' il y en a beaucoup de possible !!! Au milieu de la descente je n'ai plus d'eau. C'est un peu juste en ravitaillement eau par cette chaleur. En bas de la descente, j'entends les filles qui sont en face à l'étape, il y a une petite relance à plat, encore une descente et une petite remontée. Quand j'arrive à l'étape ma descente a duré 45minutes !!! soit plus de 15 minutes de plus que le meilleur l'année précédente !!! Je comprendrai plus tard que le contrôle en bas de la descente n'était pas encore en place lorsque je suis passé et que je n'aurai pas mon temps sur la descente pure.

A l'étape je retrouve les filles et Céline, je refais le plein, mange encore un peu de jambon et je repars. Céline m'a dit que le temps additionnel sera de 10min. 10 min ça va je continue, je repars en direction de la gorge, où on a un petit bout de plat sur bitume en pleine chaleur, c'est étouffant. Le bénévole m'indique une fontaine où je trempe la casquette pour me rafraîchir, puis j'attaque la montée du col de la fenêtre.

IMGP1287

Phase :  on ne se pose plus de question

 

Le début du chemin est très raide, je pousse un maximum sur les bâtons pour économiser les jambes, mais au bout d'un moment j'ai les épaules endolories !! Il y a quelques petites relances de plat, plats montants, que je peux faire en courant, je ne réfléchis plus à grand chose j'avance, il fait toujours chaud et je bois beaucoup, je consomme toujours autant de gels. Pas de problèmes particuliers, les jambes sont Ok, la digestion bonne. J'ai perdu le profil que j'avais imprimé et je n'ai pas vraiment lu le raid book alors je ne sais pas trop ce qui me reste jusqu'au col, mais je n'ai plus d'eau. Quand je croyais être au col il reste encore une bonne montée où j'aperçois les gens, ça doit être le contrôle, je vais certainement pouvoir prendre un peu d'eau. François De la Balme de S. qui écrit pour le dauphiné et sur le forum courir en pays de savoie est là. Il me donne un peu d'eau et termine le col avec moi. Ça fait du bien un peu de compagnie, ça fait 10h environ que je suis plus ou moins seul... Au sommet du col il m'abandonne mais je trouve une personne, un anglais qui me donne un peu d'eau. Il a des hoka et me demande s' il peut faire un bout de chemin avec moi. Pas de problème. Je vais faire route avec ce "crazy English runner" comme il se nomme. Il habite en France et n'a pas trop d'expérience sur le long en trail. On discute un peu et on arrive ensemble au Signal où les filles et Céline sont montées en télécabine. Je fais le plein de gels, je vais être un peu juste en fin de course visiblement, j'en ai pas prévu assez. je mange un peu de soupe et je repars. Mon accompagnateur anglais repart aussi un petit bout avec moi, d'ailleurs en discutant on va se planter de chemin et c'est des bénévoles qui vont nous rattraper pour nous le dire. On est au milieu des pistes des contamines. Le ciel se charge rapidement sur le mont Joly et sur l'aiguille croche. Ça sent l'orage c'est sur ! L'anglais m'a laissé et je continue mon chemin seul. Je dois avoir dans les 50 min à 1heure d'avance.

 

Phase : article 22 ter.

IMGP1288

Le ciel s'assombrit de plus en plus, et on commence à entendre des tonnerres, rien d'alarmant. Je me dit que je vais me couvrir dès qu'il commence à pleuvoir pour ne pas avoir froid et c'est ce que je fais quelques minutes plus tard. Il fait quelques gouttes, puis c'est le déluge, ensuite il y a la grêle, mais le tonnerre est encore assez loin, je continue et je pense à mon beau père qui nous dit : " article 22, on se met à l'abris quand il pleut". Mais déjà il n'y a pas d'abris et c'est que de l'eau, je ne pense pas avoir froid en marchant. Je pense aussi à la phrase que j'avais dite à mes collègues de raid 15 jours plus tôt " c'est dans les conditions difficiles qu'on reconnaît les grandes équipes". Alors je me l'applique. Les éclairs se rapprochent, je continue mon chemin, il serpente sous une ligne de télésiège, ça continue toujours de se rapprocher alors je quitte le chemin pour monter droit sous la ligne, je me sens plus protégé, car la ligne doit absorber la foudre, ouais bon c'est pas sur ! Maintenant il y a moins de 2 secondes ente l'éclair et le tonnerre, il faut que je me mette à l'abris, ce sera donc l'article 22ter, on se met à l'abris quand il y a le tonnerre . Reste à trouver l'abris, je suis bientôt au sommet du télésiège, la piste est transformée en torrent, les éclairs pètent de tous les cotés sur les sommets, je me dit que je pourrasi au moins m'abriter sous la gare d'arrivée. Je teste quand même la cabane du perchman et surprise elle est ouverte, cool ! Je rentre me mettre à l'abris. il est 16h, je suis trempé et je vais vite me refroidir comme ça. Il y la lumière qui fonctionne, je vois un radiateur, je l'allume, rien, il est toujours froid au bout d'une minute. Il y en a un deuxième, là une lumière s'allume, ça sent bon !!! Effectivement il chauffe rapidement, alors je me mets en caleçon et je  mets tout à sécher. Je bois, mange des pâtes de fruits, ça pourrait être pire. Le temps est toujours apocalyptique et je pense à ceux qui sont dehors. Je ne sais pas si la course continue, je n'ai pas de téléphone, celui dans la cabane ne fonctionne pas. Après 40 minutes, l'orage semble se calmer, mais je ne sais pas si la course continue, je sors de la cabane et je vais jeter un oeil sur le chemin, je ne vois personne, je rentre à nouveau  pendant 15 minutes pour finir de faire sécher mes habits. Je ressort de la cabane, je vais jeter un oeil sur le chemin et je vois philippe qui est 1 ou deux lacets en dessous de moi !! il doit y avoir 5min !!  Visiblement la course continue.

 

Phase :  gonflé à blocArticles2010 2374

 

Je repars rapidement vers la suite du parcours à une bonne allure, les jambes suivent bien et malgré cet arrêt prolongé ça repart sans problème. Ça m'a certainement fait du bien. Je me reprends un peu de pluie mais rien de bien méchant. Je rejoins l'arête qui nous conduit à l'aiguille croche c'est assez glissant mais c'est super la vue, ainsi que le chemin d'arête. En quelques minutes j'ai vu que j'ai repris beaucoup de terrain à Philippe qui n'a pas du s'arrêter lui. Lorsque l'on avait discuté ensemble, il m'a dit qu'il serait content s' il terminait à une heure de moi. A partir de ce moment là, je ne pense plus qu'à terminer avec une heure d'avance et même une 1h10 en comptant la pénalité, comme  ça il n'y aura pas de contestation sur mon erreur. Il n'y a personne à l'aiguille croche, j'attaque la descente et pars sur les talons, la descente va être délicate, très glissante. J'ai pu testé à plusieurs reprises la solidité des bâtons Leki carbone, qui m'ont épargné nombreuses chutes. J'arrive au ravitaillement, les contrôleurs sont tout joyeux de voir quelqu'un, ils me confirment que la course continue même s'il a été question de l'arrêter. Je fais le plein d'eau, quelques noix de cajou et c'est parti, je suis survolté, je vais courir pratiquement tout le long jusqu'au col de basse combe, c'est une partie beaucoup plus roulante. Au col, je pensais plonger sur Mégève mais on va faire une petite boucle sans trop d'intérêt. Au milieu se trouve à nouveau un ravito. En me souvenant du manque d'eau précédant, je fais le plein et repars aussi sec. Je repasse au col de Basse combe 40 minutes plus tard et je demande les écarts mais personne n'est encore passé !! en une douzaine de kms j'ai repris dans les 30 mins !! Je pense qu'il y a une longue descente jusqu'à Mégève mais en fait au sommet des remontées on bascule à gauche par un petit chemin jusqu'au fond de la vallée, le chemin est sympa mais assez raide, il met a rude épreuve les quadri qui vont accuser le coup sur la montée de Rochebrune. Je la trouve longue cette montée pourtant il n'y a que 300m, mais vu que je l'avais pas en tête ça paraît long !! j'aurais du plus regarder le profil et le raid book !!

IMGP1302Bref j'arrive à Rochebrune, il fait encore jour, heureusement car j'ai uniquement mes lampes de secours et pas de grosses lampes pour la nuit, ce gros arrêt m'a un peu mis en retard sur les prévisions horaires. la descente, je la connais, on l'a prise pour les mountain X race aussi. Quand on arrive sur les hauts de Mégève, on voit l'arête du mont Joly que l'on doit rejoindre mais au lieu de s'y rendre directement on fait environ 20 kms pour descendre jusqu'au centre de Mégève où les touristes attablés aux restaurants nous regardent d'un air dubitatif, quelques rares exceptions cependant doivent être au courant de la course, car je reçois quelques encouragements. Je rejoins Céline, les filles et Stéphane au ravitaillement, je prends mes derniers gels et Stéphane m'en donne d'autres, je récupère aussi une grosse lampe, la Petzl Ultra. Plus que 14 kms et 900m de D+ environ. Je le sens bien maintenant, sauf blessure je vais la terminer cette course !! Mais Céline m'a dit que les autres coureurs avaient été stoppés par l'organisation pendant une heure et que ce temps de course serait décompté !!! Pour ma part je n'étais pas à un point de contrôle donc personne, à part le log de ma montre, ne peut prouver que je me suis arrêté ( j'ai vérifié sur le log, arrêt de 53 min). Je me dis qu'il faut alors que je termine avec au minimum 1h30 d'avance pour être à l'abris !!! Même si je venais pour la terminer cette course, le déroulement de la course fait que maintenant je veux la gagner. Ça me remotive donc pour courir dès que possible, même sur les parties qui sont un peu plus que des plats montants. Au milieu de l'ascension j'allume ma lampe, et pendant un moment j'ai un petit coup de flippe, je ne vois plus de balises mais je suis sur le bon chemin, j'en retrouve un peu plus tard. Il fait nuit maintenant, je mets ma lampe au minimum et lorsque je veux voir les balises au loin, je passe sur le maximum, ça éclaire vraiment bien.  Cette montée se passe très bien et je rejoins la crête où je retrouve Yannick. Plus que de la descente et ce sera l'arrivée !! Je passe dans le mode maxi de la lampe et c'est parti pour la descente.  Le début est une petite traversée tranquille, on rejoint la montée que l'on a empruntée pour se rendre au Mont Joly, puis on continue sur Saint Nicolas. La descente dans les champs est très raide, je ralentis pour ne pas arriver complètement fracassé au niveau des Quadris. Je vais jardiner une ou deux fois pour trouver mon chemin mais je parviens en haut du village, Stephane est là pour m'accompagner sur la fin de course. Eh voilà c'est fait, dernière ligne droite, je retrouve mes filles pour faire les derniers mètres de cette longue course qui globalement aura été de mieux en mieux au niveau mental mais aussi physique. L1050350

20h14 pour venir à bout de cette Montagn'hard, c'est 10 minutes de plus qu'Antoine l'année dernière, les conditions ont été différentes donc difficile de comparer. J'ai trouvé le parcours assez sympa avec pas beaucoup de moment de répit, parfois on sent que l'on fait des bouts de parcours pas pour l'intérêt mais pour faire du "chiffre" (dénivelé et kms) mais ça reste une belle course. Satisfait d'être arrivé au bout. Je suis plus en confiance pour parvenir à terminer cet UTMB.

 

Maintenant c'est les mélèzes ce weekend, puis L'ubaye le 08 août, je crois que je vais me reposer le 01 août, ou peut etre que je vais bosser sur mon chantier le samedi et courir le trail cenis tour le dimanche.

 

L1050364

L1050367Merci à Stephane d'altecsports, François de la Balme de S. et Céline pour les photos.

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 07:28

Le raid du mercantour c'était il y a plus de 4 semaines !! Oui je suis à la bourre pour les CR. Celui là va être rapide !

Partie le vendredi midi de genève, je passe prendre Romain à Annecy, puis on rejoint Thierry à Grenoble. On a décidé de prendre l'autoroute. On est un peu à la bourre mais en plus on sera arrêté pendant presque une heure sur l'autoroute à cause d'un accident.

 

On arrive vers 20h15 à Sopsel, le briefing est commencé. Thierry prépare les cartes, on mange et un petit dodo dans la tente. Le départ est donné à 7h pour une section trail en suivi GPS. On fera une petite erreur de parcours due à une mauvaise utilisation du GPS donné la veille. On arrive quand même dans le groupe de tête avec Romain. Thierry et Romain repartent en vélo en 3 ou 4 ème position mais avec peu d'écart. Pour ma part, je vais les attendre un peu plus loin pour une section Canyon. Ils arrivent avec Quechua en 5 ou 6ème position mais le classement est dur à faire car il y a des balises optionnelles que tout le monde n'a pas pris. Je repars avec Romain pour la section canyon. Un premier rappel sec, puis pas mal de marche dans le lit de la rivière, quelques petites vasques, puis on arrive sur la fin du canyon mais les rappels ne sont pas terminés, il y a 5-6 équipes devant nous, on va donc patienter pendant un bon moment et prendre un peu froid par la même occasion. Lorsque l'on arrive à la fin de cette section, il commence à pleuvoir. Rien de bien méchant, je repars avec Thierry pour une section course orientation d'abord sur IGN puis sur carte CO. Quelques petits jardinages mais rien de bien méchant. La pluie a  cessé mais le temps est menaçant. On rejoint Romain et ils repartent ensemble pour une section VTT. Je les attends dans un village pour la prochaine section trail en suivi de trace GPS. Je vais reconnaître un peu le début de parcours pour être sur et aussi pour me familiariser avec le GPS. Je prépare des pâtes et je me repose en les attendant. Je vois arriver les équipes, d'abord celles qui n'ont pas pris de balises optionnelles, Quechua en fait parti sur cette section. Puis celles qui ont pris toutes les balises. Enfin Romain et Thierry arrivent. On estime être en 4 ou 5ème position mais il y a rien d'irrattrapable à ce stade. Ils se sont pris en chemin une grosse averse !! Je pars avec Romain sur la section trail, il fait bon pour courir, de temps en temps une pluie fine. Au fur et à mesure qu'on monte, on trouve des traces de Grêle sur le parcours... j'ai le GPS bien en main et on suit parfaitement le tracé même si celui ci nous fait sortir des chemins parfois ! Le chemin est sauvage, c'est sympa. Maintenant c'est carrément dans 10cm de grêlons que nous courons parfois, le chemin coupant des pentes, il s'est rempli de grêle !! Je ressens mon mollet droit, la contracture suite aux crampes de faverges ressort, mais rien d'alarmant pour le moment. En fin de section on va se prendre encore une énorme averse orageuse ! Trempés, on se réfugie dans le camion pour se changer et attendre que ça se calme, je me change, je dois partir avec Thierry pour une section VTT. Soudain Romain lance j'arrête !

Je suis surpris, il explique qu'il ne prend pas de plaisir et ça sert à rien de continuer. Thierry pas en grande forme physique est plutôt en phase avec lui. Pour ma part je leur dit que si plus personne ne veut courir je ne vais pas courir tout seul mais aussi que les grandes équipes se reconnaissent dans les conditions difficiles .... mais je n'insiste pas plus que ça, ne sachant pas comment ma contracture va évoluer. On se resigne donc à rendre notre dossard quand l'organisation nous dit que la course est stoppée, trop dangereux avec les orages. Elle reprendra demain matin à 5h. L'équipe n'étant plus dans la course on ne repartira pas, mais on décide de faire la route immédiatement pour passer le dimanche en famille. On va se relayer pour conduire.

J'arrive à la maison à 6h du matin dimanche, petit dodo puis ce sera une journée en famille. Je termine donc le we sur une note positive, après ce we où on a passé plus de temps sur les routes qu'en course.

Il va falloir motiver l'équipe pour le prochain raid ! Pour ma part ce sera 2 semaines de repos pour être sur de faire passer cette contracture pour la Montagn'hard. 120 kms D+10000m.

 

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 19:20

Ca Nature Ludo 310-182-DSC 7519-14 ème participation à ce trail, c'est un peu une habitude, un rendez vous pas trop loin de la maison toujours bien organisé.

 

5h30 lever un peu matinal quand même, c'est sous  un ciel bien chargé que je me rends à Faverges, mais les températures sont clémentes. Le temps de récupérer le dossard, de retrouver une partie de la famille et les copains et nous voilà sous la ligne de départ.

7h30 c'est environ 600 personnes qui s'élancent sur un rythme un peu moins élevé que l'année dernière, il faut dire que Stephane Begaud n'est pas là pour mettre le feu aux poudres .

On tient un petit rythme sympa avec Aurelien Brun mais très vite un coureur semble s'ennuyer et passe devant pour durcir un peu la course, puis c'est a mon tour de durcir un petit moment avant de rester tranquille. On discute un peu avec Aurelien et il me dit que c'est Laurent Metais qui est devant. Nous sommes un petit groupe de 5 coureurs, Laurent, Alexandre Daum, Aurelien, et Stephane Avrillon. Après le premier contrôle, nous sommes tous groupés. Je profite parfois de montées un peu raides pour marcher un peu, je ne suis pas trop motivé pour courir tout le temps. A la marche, je suis vite distancé et me retrouve en queue du groupe. Dans la montée principale, je recolle assez facilement et j'alterne course et marche. C'est toujours Laurent qui mène la plupart du temps la course. A mi montée, il y a un petit écart, je décide de rester avec la tête de course mais j'ai plus d'eau, je ne sais pas comment j'ai rempli mon camel ou alors j'ai bu plus d'1L. Alex me propose un peu d'eau, je bois une gorgée. Laurent en a profité pour prendre un peu le large, à la faveur d'une partie plus roulante. Parfois on ne le voit quasiment plus, nous sommes sortis de la forêt et le brouillard est bien présent. Nous n'aurons pas chaud mais pas de vue non plus . Dans une partie du P6120019chemin un peu effondré, Alexandre glisse et tombe deux fois de suite sans gravité mais je me retrouve devant  et je fais l'effort pour recoller sur Laurent. Je le rattrape lorsque nous arrivons aux maisons avant le sommet du télésiège. Il y a des bénévoles mais pas de point d'eau. Je prends quand même une gorgée proposée par une bénévole et dois à nouveau revenir sur Laurent. Dans la montée du col, on discute un peu, il me dit " t'as de la marge, on a pas le même niveau, on a 10 min d'écart ". Il me parle du trail du Nivolet ou j'ai fini la course à l'agonie. J'ai pu noté ses qualités de descendeur et de grimpeur, et je ne crois pas qu'il y ai tant d'écart. Au sommet je m'arrête pour prendre encore un peu d'eau à un bénévole, et j'attaque la descente.

 

Je ne parviendrai pas à revenir sur Laurent malgré mes efforts, j'arrive au ravito pour faire le plein d'eau alors qu'il repart, nous devons avoir 30s d'écart. Par "habitude" c'est un peu là que se joue la course pour moi, tout dépend de cette montée !! Je fais un peu l'effort pour revenir à sa hauteur sans me mettre dans le rouge puis on reste un moment ensemble. J'alterne marche et course. On discute encore un peu, il me dit qu'Aurelien est plus fort lui que mais il est bien derrière pourtant... on a tendance à ralentir un peu. Laurent s'en rend compte et relance la course, je lui emboîte le pas. Nous arrivons à la hauteur de la barrière pour l'entrée dans le pâturage. Je me suis fixé comme but de courir jusqu'en haut, P6120021ce que je vais presque réaliser. Laurent va décrocher dans cette partie. Je double quelques connaissances du petit parcours, Céline Lafaye qui est 2ème femme, Patrice Gibaud et pas mal d'autres coureurs qui vont m'encourager un peu. Arrivé sur l'épaule en compagnie des chèvres, il y a 700m à descendre, puis 300m à remonter avant la descente finale. Cette descente est toujours sympa, parfois rapide ce qui la rend un peu dangereuse. Je double Stephanie Duc qui mène chez les filles, puis je reviens sur un coureur qui restera devant moi, c'était Florentin LE PROVOST. La remontée de 300m se passe pas mal, je prends encore un gel finish, j'ai fait une grosse consommation de gel sur cette course, j'ai dépassé le 1 par 30min  habituel ! Mais je sens quand même que je suis à la limite des crampes, je paye un peu mon manque d'eau de début de course. Au sommet, malgré le brouillard, il y a un comité d'accueil chaleureux, je confie mes emballages aux bénévoles et attaque la descente finale. Je pense avoir un peu d'avance mais moins de 2 min après, j'entends à nouveau le comité d'accueil adressé à mon poursuivant cette fois ci. Laurent n'est pas loin. Je décide donc de finir aux limites... bonne descente mais la relance pour les 500m de plat qui coupe la descente est fatale à mes mollets qui crampent. J'essaye de garder une bonne vitesse mais on dirait un robot qui court, déjà que j'ai pas une foulée légère. Au bout de 2 min, ça passe et je terminerai la descente et le plat d'arrivée sans crampes. Au final je termine en 3h53 soit 2 min de plus que l'année dernière mais avec une petite rallonge de 400m sur la partie finale soit dans des temps équivalents. Pourtant le début de course a été plus lent je pense.

P6120020

Laurent arrive en tout juste 4h, il ne semble pas trop marqué de sa course. Aurelien termine la course avec Stephane. Val mon coéquipier de rando termine 5ème, mon beauf Damien 8ème, victime de crampes, réalise une belle course.

 

Ma femme termine le petit trail avec son frère Lionel en 3h40.

 

Pas d'arrivée avec les filles cette fois ci, elles étaient trop occupées à jouer aux divers jeux mis en place par l'organisation !!

 

Prochaine course ce we mais en raid multisports avec le raid du mercantour. 30h non stop en 2+1. Mais ne dites surtout pas à mes coéquipiers que je ne suis pas encore monté sur un VTT cette année 

 

Pour le trail il faudra attendre la Montagn'hard le 04 juillet, un gros morceau à venir qui me donne un peu d'appréhension.

Faverges 2010 3h53 pour 42km et 2600D+ Ludovic Pommeret Tea

Faverges 2010 28km C├®line Pommeret et son fr├¿re Te

Ca Nature Ludo 310-182-DSC 7521-1

Pour les photos merci à Alex, Stéphane d'Altecsport et aussi au Credit Agricole

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 18:33

sornin3J'ai été contacté fin Mars par Bénédicte pour une invitation au premier maratrail de lans en vercors. Elle avait vu que je n'avais rien de prévu au niveau course ce we là.  Je me suis donné le temps de réfléchir, de voir si je pouvais me libérer ce we là mais l'idée de courir dans des paysages de mon enfance me plaisait assez !! J'ai vécu 3 ans là bas et j'y suis allé souvent en vacances ensuite. J'ai donc fini par accepter le jeudi avant la course.

 

46kms et 2200m+ ca s'annonce roulant, surtout au début de course. Je me déplace seul cette fois. J'arrive le matin même 30 min avant la course, le temps de faire le plein d'eau et me voilà sur la ligne, je retrouve Martine Volay toujours cArticles2010 3272hez Quechua et aussi Sebastien Sxay que je connais plus pour le Raid et le ski alp.

Le départ est donné et nous avons 1-2 kms de plat avant d'attaquer la colline. Le départ est classique, le temps de se mettre en jambes, déjà 5 coureurs se détachent. Je discute encore un peu avec Seb. Dans la montée on voit que c'est le début de course, le rythme est pas mal, puis on a une partie vallonée, longue, très longue. Seb donne le rythme, 3 coureurs sont avec nous Olivier, Nicolas et Stephane. Je ne les connais pas mais on fait au moins les présentations. Le rythme de Seb laissera Steph et Nicolas derrière, Olivier s'accroche encore. Nous avons passé la croix perrin, il y a 8-9 kms jusqu'à la molière, c'est une crète sympa à courir avec de beaux points de vu sur  lans et même jusqu'à la plaine, il fait bon mais le parcours est bien ombragé. Peu avant le ravitaillement, j'accélère un peu pour pouvoir faire le plein de Articles2010 7358mon Camel tranquille. Olivier, puis Seb décrochent. Au ravitaillement, je fais le plein, puis je repars en compagnie de Seb, Olivier est pas loin derrière. Encore un peu de plat, puis un sentier sympa en forêt avant d'attaquer une longue descente sur engin. L'eau prise au ravito est inbuvable et je m'arrete à un bassin pour la changer, j'ai de la chance sur ce coup là de trouver un point d'eau. Le début de la descente est assez sympa dans une chemin bien caillouteux, je distance un peu seb sur cette partie. La suite est moins sympa avec une longue piste très roulante, les kms défilent, c'est sur mais c'est un peu monotone. Arrivé sur engin, on traverse la route, je retrouve Christian alias Badgone qui est toujours là pour encourager Martine. Seb est pas loin derrière. On arrive au barrage au fond de la gorge et on attaque la remontée sur St Nizier. Enfin un peu de marche !! Le chemin est assez raide et je marche très fréquemment, là encore nous sommes en forêt et c'est mieux pour la chaleur. Nous passons sur un chemin bien sympatique au pied de falaise, il faut faire attention quand même !! A St Nizier je voulais faire le plein d'eau pour assurer dans la montée du moucherotte qui va être la montée la plus difficile mais il faut entrer dans un batiment alors je fais l'impasse. Je prends un Gel Finish pour attaquer la partie la plus dure, et je m'hydrate fréquemment. Nous passons au pied du tremplin de St Nizier qui a servi pour les JO de 68. C'est sur que l'impression de plonger sur Grenoble devait être sympa !!

La montée se fait sur le sentier écologique, je marche 95% du temps, le sentier passe au pied des trois pucelles, il y a quelques promeneurs. Au dessus nous debouchons sur une piste plus large qui arrive au sommet du  Moucherotte. Juste avant le sommet nous coupons un Articles2010 3291lacet sur la piste et empruntons un chemin bien raide que j'ai déjà fait en Automne pendant le stage avec le groupe Excellence FFCAM. Je me retourne et je vois Seb qui est toujours là, il a environ 5min de retard. Au Moucherotte, c'est impressionnant le monde qui se ballade, qui pique nique, c'est vraiment l'autoroute de la randonnée !! Au sommet il reste juste une petite relance en fin de descente et c'est l'arrivée.  La vue là haut est vraiment cool mais nous ne restons pas sur la crête bien longtemps. Je décide d'envoyer un peu dans la première partie roulante avec pas mal de cailloux, c'est fait pour mes chaussures !! Puis on rattrape le petit parcours, et je vais retrouver un peu de compagnie. Il y a deux trois coureurs qui descendent pas mal, ce doit plutôt être la tête de course. En Effet juste avant le ravitaillement on m'annonce 11ème

Au ravito, il ne reste pas grand chose à faire mais je remet un peu d'eau et surtout je mange une fraise et une banane, et je fais un peu de reserve pour l'arrivée... il y aura surement pas de bonbons là bas.

Je repars sur un faux plat montant, pas si facile que ca de courir, un coureur a pas mal de crampes, puis encore un raidillon que je vais marcher et c'est la descente finale vers l'Aigle. Descente sur la piste de ski, il parait qu'il y a un single ludique pas loin, dommage !!Articles2010 7972

Voilà l'arrivée, je me fais doubler par un concurrent mais je termine bien premier de ce Maratrail en 4h20'. Seb arrive un petit quart d'heure après et le 3ème avec un autre quart d'heure.  Voilà la fin de ce maratrail qui m'a permis de revoir des paysages connus. L'organisation était sympatique, ils ont souffert du débalisage, ce qui n'est pas trop étonnant avec la fréquentation des chemins. Une remise des prix conviviale sur l'aire d'arrivée des derniers concurrents du maratrail.

 

La journée se termine par un gros orage sur Grenoble qui cause quelques innondations, les organisateurs, et nous par la même occasion, avons échappé à ça !!

 

Prochaine course à Faverges pour le martrail. Ce sera Samedi.

 

Articles2010 9118

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 22:47

P1330215Un long we de pentecote, j'ai décidé de laisser de coté le grand raid 73 après 3 participations pour aller voir ailleurs, et c'est en famille que nous nous rendons dans le Sud.

Après une journée familiale chez mes parents, nous retrouvons Guillaume, Julia et leurs enfants à Collobrière. Nous recevons un accueil exceptionnel de toute l'équipe du trail des Maures. Après un très bon repas chez sébastien qui tient l'hotel des maures (adresse à conseiller n'hésitez pas !!), nous rentrons à la maison ou nous sommes logés pour préprarer les affaires pour le lendemain. Guillaume m'apprend qu'a cause de douleurs au dos depuis quelques semaines, il courra que sur le petit parcours.

Je suis donc le seul des 4 à partir sur le grand parcours, soit 46km et 2600m+. Je me rends à pied sur la ligne de départ ce qui sera mon seul échauffement. Je retrouve sur la ligne Lisel Dissler qui teste cette distance et Samuel Bonaudo. On echange quelques mots avec Sam qui me demande

s' il y a Stephane Begaud pour savoir si le départ va être rapide... Non ca devrait partir cool alors.P1330296

Un peu plus de 7h du matin, le départ est donné. Sam prend immédiatement les commandes et je reste au contact, mais je trouve un peu rapide et j'ai rapidement les cuisses qui chauffent dans la première bosse. Je dis à Sam qu'il n'a pas besoin de Stephane pour faire des départs rapides, il semble surpris... peut être que c'est mon échauffement qui était trop juste mais je ne crois pas car nous avons fait un trou sur les poursuivants dès le départ.

Seul un coureur reviendra un moment juste derrière nous, Jean-Jude Acadine, Sam me dit que c'est un très bon coureur qui vaut 2h24 au marathon...

Bref, après ce départ difficile, je tiens maintenant beaucoup plus facilement le rythme de Sam, ca nous permet d'échanger quelques mots, il m'explique un peu le parcours, ce qu'on va faire. On croise souvent sa femme et son fils, ainsi que Raymond. Je refais le plein à Notre Dame des Anges, puis je P1330308rejoins Sam dans la descente, nous Trail des maures 2010 Ludovic Pommeret Team Altecsport 1ercontinuons encore un bon bout de chemin ensemble, certaines descentes sont sympas avec des passages assez techniques ou des parties raides. Il y a beaucoup de petits sentiers agréables et ludiques. Le rythme est maintenant plutôt rando course, je passe un moment devant mais Sam décroche un peu. Au ravitaillement suivant, nous repartons ensemble et je le motive pour s'accrocher un peu en lui disant que c'est "sa" partie qui arrive, une partie plus roulante, mais il me dit qu'il y a encore 3 bosses.

Dans la montée suivante, Sam semble avoir un passage à vide et décroche. Je ne le reverrai pas avant l'arrivée. Une fois seul, je repense à l'accueil que nous avons eu de l'équipe de Collobrière et ils comptaient sur moi pour améliorer le record de l'épreuve et céline m'a dit qu'il fallait honorer cette invitation !!! Je donne donc un rythme de course, sans me mettre dans le rouge mais sans m'économiser non plus. Le parcours est varié, je me trouve sur une partie assez roulante sur une piste large, les kms défilent, puis je me retrouve à nouveau sur un single trail sympa. Je retrouve Antoine qui vérifie le balisage, on echange quelques mots. Je croise à nouveau la famille de Sam, sportivement, ils m'encouragent aussi. Après une partie vallonnée, je rejoint un ravitaillement et également le petit parcours. Ca met un peu d'animation. Sur la fin de course, il y a quelques petits raidards mais les sentiers en single sont sympas, je dois parfois demander le passage P1330434mais parfois je reste un peu derrière le temps de trouver un endroit pour doubler. Dans une descente un peu raide, je double Julia, je suis surpris de la voir là, elle n'est visiblement pas devant Céline. A la fin de la descente, on me dit qu'il reste 3kms. Tout va bien, il fait un peu chaud sur ce chemin un peu montant mais on peut courir quand même. Je rejoins Céline à environ 2.5kms de l'arrivée. Un petit bisou et je repars mais je ralentis je pense avoir assez d'avance pour finir avec elle. Elle ne veut pas mais je vais l'encourager sur la fin de parcours. Au sommet de la dernière montée je trouve Antoine qui me lance : "je suis décu", il me dit ca en me voyant marcher sur une portion presque plate. Je lui explique que je n'ai pas souvent l'occasion de finir avec elle alors que nous sommes les deux en course !! Dans la descente, je descends normalement mais céline ne suit pas alors qu'elle descend bien normalement. Je m'arrete juste au dessus du village dans une bonne ligne droite pour surveiller quand même si un coureur du 46kms n'arrive pas. Stephane d'Altecsport me voit là et ne comprend IMGP1145pas ce que je fais !! C'est vrai que certains ne comprendront peut être pas cette démarche mais je savais qu'au village il y avait nos filles et que nous pouvions finir tous les 4 ensemble. Céline arrive enfin et handicapée par les crampes, elle termine tant bien que mal la descente. Comme prévu, nos filles, avec mes parents et ma grand mère,  sont là dans le village à l'entrée de la dernière ligne droite avant la ligne d'arrivée. On termine donc tous ensemble cette belle course.

Une légère amélioration du temps de référence sur ce trail, le contrat est rempli. Céline termine 10ème femme. Guillaume termine 2ème du petit trail, satisfait de sa prestation avec un entrainement perturbé ces derniers temps à cause d'un mal de dos.

IMGP1151Le lendemain, avec Guillaume, on a fait un petit tour en récup en compagnie d'Antoine et Romain qui nous ont fait découvrir le monastère de la verne. Un petit tour à la plage l'après midi et  voilà la fin d'un bon we prolongé mélant famille, sport et détente.

Nous retiendrons l'accueil que nous ont réservé les organisateurs de ce trail mais aussi la passion qui les anime pour organiser ce trail et aussi faire découvrir leur région et leur patrimoine. Une passion qui fait de cette course une course tres conviviale et chaleureuse. Un trail à conseiller donc.

 

Prochaine course prévu pour Faverges le 12 juin.

Photos : Stephane, Antoine et TachorunTrail des maures 2010 Team Altecsport stephane le du

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 22:35

IMGP07723 jours après la nivolet revard, c'est le temps des vacances. Vacances entrecoupées par le royal raid. 80kms 3000m+ c'est le programme de ce trail sur l'ile Maurice.

 

On retrouve  Thierry Breuil et sa femme avec qui on fait connaissance. C'est sympa de découvrir la vision d'autres coureurs, on est très différent dans la façon de courir, de IMGP0780s'entraîner et de définir ce qu'est un trail !! Pour moi le trail est associé à la montagne et au dénivelé important mais pour Thierry c'est une course qui se déroule sur chemin sans avoir forcément de fort dénivelé... Bref personne n'a raison ou tort, il n'y a pas de définition !!

Bref de bon moments passés avec eux mais revenons à la course.

 

IMGP0782Un trail qui s'annonce très roulant car il y a seulement deux vraies montées, Didier Mussard qui avait remporté la course en 2009 en 8h23 m'avait dit au Ventoux que c'est un trail roulant. C'est pas grave c'est les vacances, on est là pour voir du paysage, je prends mon appareil photo. Lever à 3h du matin pour le transfert, départ de la course à 5h ! tu parles de vacances ! Céline m'accompagne sur le départ, pour elle ce sera le 35kms avec un départ à 7h. Dès le départ c'est assez rapide, je prends un peu de temps pour me mettre en jambes et pour mettre en route ma montre puis je remonte sur la tête de course. Première petite descente et un ruisseau à traverser ! hop déjà les chaussures mouillées !

Sur ce terrain valloné, l'allure est bonne, je sens un peu de frais dans le dos mais n'y prete pas attention. Au bout d'un moment je me dis que je dois avoir une fuite sur mon camel. La fermeture est bien bloquée, je continue mais c'est de pire en pire, j'ai le dos trempé. Je m'arrete une nouvelle fois et je sors complètement la poche. Une couture/soudure a laché !! Bon plus d'eau et plus de Poche après quelques kms de course ca commence mal.IMGP0786

On entends beaucoup de bruit autour de nous plein d'animaux bougent et nous voyons parfois des yeux. Nous sommes dans le Yemen park ou se trouvent presque 10000 cerfs et quelques cochons sauvages.

Le jour se lève après un petite heure de course, je récupère une bouteille d'eau mais je galère un peu avec. A la main c'est vite pénible et dans le sac c'est pas pratique pour boire souvent. Au bout d'un moment je vais trouver la solution pour mettre et enlever la bouteille sans devoir enlever le sac.

Nous sommes un groupe de 6 personnes en tête, le rythme est assez rapide surtout dans les montées, je prends quand même le temps de faire quelques photos mais on  voit a peine les cerfs sur les photos. Pourtant il y en a plein. Parfois ils nous coupent la route parfois ils courent en parallèle de nous, c'est cool, mais pas trop le temps de s'attarder. Je me suis fait distancé. Pas de panique la course est longue. Après une bonne bosse, je dois avoir 1min d'écart, je fais l'effort pour recoller en descente et je reviens sur le groupe à un IMGP0787ravitaillement. Nous avons encore un long plat puis a nouveau une bosse, puis un chemin valloné. Nous ne sommes plus que 4 en tête, les 3 autres sont réunionnais. Georges-Marie Hoareau donne le rythme, rythme très élevé en montée ou il nous décroche a chaque fois, mais nous revenons dans la descente. A la sortie du Yemen Park, nous avons 4kms de plat, plat "montant" sur route. La encore George-Marie impose un rythme très rapide pour 80kms, il est un peu devant avec un autre coureur, je reviens, avec Franck DUHAUPAS,  à sa hauteur et plaisante un peu mais il semble concentré ! Il y a des bornes KMS sur la route, je m'amuse a regarder le temps 4'20 à 4'30 au km. Oui un peu rapide ! Avant d'arriver au parking de la gorge qui sera l'entrée dans le parc naturel de Rivière Noire, le plat est un peu plus photo2montant et je me retrouve devant. Je garde le rythme identique et derrière, ca décroche, c'est un peu tôt pour partir on doit être vers le KM 35-40 mais tant pis, il fallait pas courir aussi vite sur le plat . Je shunt le ravitaillement il me reste assez d'eau dans la bouteille et j'attaque la première vraie montée de 500m environ. Impossible de courir, trop raide et la course sur le plat m'a bien fatigué ! Je monte donc tranquillement en marchant, je prends un gel, j'en suis déjà à 7 ! On croise le 35 kms qui descend, beaucoup de coureurs ne percutent pas et me demandent si je me suis trompé, puis on bifurque sur un chemin raide avec plein de racines, c'est plus tropical. Au sommet il y a un ravito, je change de bouteille, jette mes gels. Georges-Marie arrive à la limite des crampes visiblement et nous repartons DSC04548ensemble. Encore une portion de plat, je l'encourage à accrocher mais je sens que petit a petit il perd du terrain. Les portions roulantes sont très longues, c'est un chemin carrossable, puis un petit chemin le long d'une retenue d'eau, plus sympa ce chemin, plus ludique. J'essaye de plaquer un arbre lors d'un virage mais il n'a pas bronché ! Il ne faut pas prendre les virages trop à la corde !

Jusqu'à Jet Ranch c'est une partie assez interminable ou ca devient long de toujours courir. Je change juste de bouteille à Jet Ranche et repars. on refait 2kms environ en sens inverse, je croise Georges, j'estime environ 3-4min de retard, puis Franck une minute après, puis plus personne, il y a plus de 20 minutes d'écart après le 3ème. Encore une piste interminable ou il faut se motiver pour courir, il commence a faire chaud mais le fait d'avoir la bouteille me permet de m'arroser fréquemment. IMGP0936Enfin la descente qui nous amènera au radier avant la "grande et terrible" montée de Parakeet. Plus on descend plus il fait chaud, et la fin du chemin est moins sympa avec une piste large et pas très agréable à courir. Au radier, il y a les derniers du 35kms, le parcours est photo4commun maintenant. J'étais en 5h à Jet Ranch, les premiers du 35kms mettent 2h30 pour rallier l'arrivée alors je me fixe 3h sachant qu'on a une petite boucle (2kms env) en moins. Voilà la montée la plus dure selon les Mauriciens. C'est vrai que ca commence assez raide, mais en marchant tranquillement ca passe bien, puis il y a un peu de plat et a nouveau une partie raide mais un peu moins, a nouveau du plat et la partie finale qui est encore moins raide. Une montée en 3 temps qui se passe pas mal, j'ai pris un baton pour m'aider un peu. Il y a un caméraman qui me dit aller 1 H et c'est l'arrivée !! 1 H je veux bien mais il y a 15kms !! Je prévois 1h30, donc une arrivée en 8h environ. Céline doit déjà être arrivée de son 35kms.

Aucune information de course, je ne sais pas ou en sont les réunionnais, je décide alors de ne pas relacher la pression et si j'arrive en 8h c'est bien, c'est ce que m'a mis Thierry comme objectif !! A partir de là, plus de petit sentier que des pistes carrosables avec parfois des parties cimentées, il y a quelques petites relances en montée que je m'efforce de courir mais je suis un peu las de courir ! Je pense à la plage à l'arrivée ! Je m'alimente toujours et m'arrose fréquemment, je double beaucoup de coureurs du 35kms qui m'encouragent, malgrè l'amorti des Hoka, les cuisses chauffent un peu en descente, il n'y a pas de kms indiqué mais au dernier ravitaillement je demande à combien est l'arrivée. 5.5kms ! Ok on peu se lacher ! Dans les champs de cannes à sucre, sur le plat descendant je donne un bon rythme j'ai un peu l'impression de voler, ca sent bon l'écurie. J'apercois le toit rouge de l'hotel Tamassa, mais pas de bol il faut faire un petit crochet et relancer sur une petite montée et du plat. Là j'ai plus trop l'impression de voler mais d'être scotché !! Je retrouve le caméraman qui m'accompagnera jusqu'à l'arrivée ou m'attendent Céline, Thierry et Christine et un public nombreux. Délivrance de l'arrivée,

sIMGP0799atisfaction d'avoir continuer de courir quand on en a plus envie, reste plus qu'a profiter du reste des vacances. Au fait, dans l'objectif en 7h43.

 

Céline terminera sa course en 17ème position fille, 11ème sénior, Thierry a couru avec Christine a cause d'une douleur à une cuisse depuis le nivolet revard. Christine termine première Vétérante sur le 35kms. Mes deux photo1compères réunionnais arrivent ensemble en 8h18, ils améliorent aussi le record de Didier. Je pense qu'un coureur plus orienté parcours roulant peu encore descendre de 30mn ce temps, je pense à Thierry Breuil ou Christophe Marlardé par exemple.

Coté féminin c'est Danièle Seroc qui remporte la course devant Maud Combarieu, athlète du team Hoka.

Voilà pour ce qui est de la course.

IMGP0881

Les vacances qui ont suivi se sont bien passées avec deux randos en compagnie de Yan une au Morne Brabant et une autre aux trois Mamelles, deux randos sympa. Yan je l'avais eu par e-mail, il est un acteur important du trail pour l'ile Maurice, mais il est aussi guide, si vous allez sur l'ile n'hesitez pas à le contacter pour fairIMGP0826e une balade avec lui ca vaut vraiment le

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

coup, son site : yanature.com.

 

Prochaine course le 23 mai au trail des Maures dans le Var.

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 20:31

Depuis le temps que l'on me demande des infos sur ces chaussures, je prends enfin le temps d'écrire quelques lignes...

J'ai testé ces chaussures la première fois après l'ancylevienne en septembre dernier, sur un terrain assez caillouteux, ce qui a rapidement dissipé mon a priori assez négatif. Il est vrai que le look est assez spécial et n'inspire pas forcément. Maintenant les goûts et les couleurs ne se discutent pas et il y en a pas mal qui sont fans du look.

Après ce premier test, je voulais essayer sur un peu plus long, Nico m'a prêté une paire que j'ai pu essayée un we et je me suis dit que le mieux était de tester cela en course. C'est pour ça et aussi car je n'avais pas pu avoir une deuxième paire de Quechua que je me suis décidé à les utiliser sur une partie du grand raid de la Réunion. Malheureusement suite à quelques douleurs de frottement au talon, je les ai changées à Cilaos. Mais pendant ces 40 kms, j'ai pu apprécier leurs qualités et avoir une bonne comparaison avec mes chaussures classiques lors du départ de Cilaos... j'avais l'impression de courir pieds nus !
Depuis je les ai utilisées sur la sainté lyon, sur le trail de noël et aussi sur neige à Serre che et la Féclaz.

Bon je vais commencer par les points faibles que j'ai ressentis :
- Dans les virages serrés, le changement de direction est moins rapide et on a un peu l'impression que le pied part sur l'extérieur, c'était surtout vrai pour les premières versions et cela a été amélioré sur les versions actuelles.
- Dans les terrains qui demandent beaucoup de précision de pieds, il est évident qu'avec une assise beaucoup plus large, il faut prendre en compte le gabarit. L'avant de la chaussure a été un peu effilé par rapport aux premières versions mais ce point restera toujours, il est du au concept lui même.
-Le terrain est moins ressenti ce qui peut déranger certains coureurs
-Travail en proprioception un peu accru dû à des micros déplacements du pieds.

Pour les points forts :
-Je vais reprendre le dernier point faible , sur un terrain caillouteux et assez rapide, c'est une tuerie !! les cailloux sont absorbés par la semelle, et le confort est incroyable, ce qui permet d'améliorer la vitesse de descente.
-Toujours dû à cet amorti exceptionnel, les chocs violents à la descente sont limités, les articulations s'en trouveront épargnées, à voir si cela limite aussi l'impact sur les muscles, je n'ai pas assez de recul pour ça.
-Cette chaussure est nickel pour la descente, mais a aussi de bonnes qualités pour la montée, en effet cela reproduit un peu le sous gonflage en VTT, avec une adaptation de la chaussure au terrain qui permet de gagner en motricité. A voir sur des dalles bien lisses où on risque d'avoir l'effet inverse. En ce qui concerne la boue, je n'ai pas eu de soucis pendant la sainté lyon mais la comparaison est difficile à faire.

En ce qui me concerne, j'ai estimé que les points faibles sont minimes par rapport aux points forts et que le développement de la chaussure en est au début ce qui laisse présager que du bon pour la suite. C'est pour cela que je suis parti avec Hoka pour partenaire, j'ai essayé de garder Quechua pour le reste, mais après des signes positifs, cela n'a finalement pas pu se concrétiser. Je crois donc en cette chaussure mais j'essaye de donner les infos par rapport à mes impressions, sans contraintes.
Au niveau de la longévité pour le moment je n'ai pas de recul pour savoir comment elles se positionnent, surtout que je ne suis pas un bouffeur de chaussures...

Ensuite je vais faire un peu des questions réponses que j'ai eu jusqu'à maintenant :
-Est ce que tu n'as pas peur des entorses avec cette hauteur de semelle ?
C'est vrai que c'est aussi ce que je me suis posé comme question. Mais d'après mes essais, ce n'est pas le cas. Je me tords de temps en temps les chevilles mais pas plus qu'avec d'autres chaussures, l'explication est assez simple en fait. C'est vrai que la chaussure est plus haute mais plus large, et c'est cette combinaison largeur/hauteur qui garanti la stabilité de la chaussure.
-Est ce qu'elles sont lourdes ?
Elles paraissent massives mais lorsqu'on les a en mains, on s'aperçoit vite qu'elles sont légères et se situent plutôt dans les modèles légers du trail.
-Est ce qu'elles sont adaptées à la route ?
Je dirais pas vraiment, il s'agit de chaussures de trail qui aiment bien les terrains difficiles, sur la route, cela va limiter les chocs mais on perdra peut être un peu de dynamisme, avec peut être un peu de pompage. C'est pas ce qui m'a perturbé sur la sainté lyon mais je ne suis pas trop routard
-Est ce qu'il y a des modèles plus discrets ?
Je porte les plus visibles mais il y a différentes couleurs : http://www.hubbles-shoes.com/fr/catalogue.html mais ca passera quand même difficilement inaperçu...
-Où peut on les essayer ?
Il n'y a pas de centre d'essai, vous pouvez toujours venir me voir sur les courses et je fais tester les miennes pour peu que vous chaussiez du 43... J'essayerai d'avoir quelques paires avec moi à cet effets avec d'autres pointures.
-Où peut on les acheter ?
Elles ne sont pas encore en magasin, c'est prévu pour mi mai dans certains magasins spécialisés mais en quantité limitée. Vous pouvez me contacter sur l'adresse lpomme73-hoka@yahoo.com à ce sujet, en m'indiquant votre pointure, je verrai si je peux passer des commandes. Il est prévu d'avoir une vente sur internet également, et pour les lecteurs fidèles de mon blog vous aurez peut être droit à les avoir sur la première série
-Quel sera le prix de vente ?
A priori ce sera plutôt dans la fourchette haute de chaussures de trail, aux alentours de 150€.

 

C'est juste des impressions et mon avis n'engage que moi, je ne suis pas non plus sollicité par Hoka qui est mon partenaire pour écrire un article sur mon blog, c'est plutôt pour donner des infos suite aux nombreuses questions que l'on me pose sur les courses.

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 20:51

 

COR 0016

Une bonne semaine de récup avec 0 sortie après le trail des balcons d'azur. Samedi mon beau père nous fait une bonne préparation d'avant course : bêcher le jardin le matin et descendre du bois l'après midi. Avec ca on arrive en pleine forme sur la nivolet revard. Petits problèmes intestinaux le samedi mais dimanche tout roule !

Départ le matin de Modane, on arrive 15/20min avant le départ, le temps de mettre le dossard et de se rendre sur la ligne. Je retrouve plein de connaissances, c'est le grand rassemblement des traileurs.

A 8h le départ est donné, comme a son habitude Stephane Begaud prend la tête et dynamite la course. Habituellement il part seul mais beaucoup jouant le TTN s'accrochent à lui, ce qui étire rapidement le peloton. L'échauffement est un peu rude, je sais que c'est un peu rapide pour moi mais évidement je suis un peu pris dans l'engrenage.

Au sommet de la Sire on nous annonce a plus de 3 minutes de la tête de course. Dans notre petit groupe se trouvent Sylvain court, Alexandre Daum, Gilles Guichard, Christophe Assailly. Dans la descente en dessous de la croix (changement de parcours cette année), sylvain et moi faisons un petit écart, Sylvain prendra même un peu d'avance mais je reviendrai rapidement sur lui dans les échelles sous la croix.COR 0058 Cette descente trés boueuse était délicate, et je pense que Hoka ou autre c'était le même combat !!

Ensuite nous avons fait un bon bout de chemin ensemble, pour passer une des parties pénibles de la course, le plateau. Une petite halte pour faire le plein d'eau et je repars, Sylvain m'a pris une centaine de mètres dans l'affaire et je mettrai au moins 1km pour les reprendre. Selon pascal Guiguet qui est là pour m'encourager après sa 4ème place la veille à l'ardéchois, nous sommes à 1'30 de la tête de course- Tête qui visiblement a levé un peu le pied. Nous sommes 9 et 10 à ce moment là. Nous échangeons quelques mots mais pas trop, le souffle est vite court... j'apprends qu'il est aussi chez GO2 nutrition et qu'il vient de la route mais vu comment il descend il y a pas de doute que la conversion au trail est un succès, c'est en général le point faible des routards.

Avant la montée au belvédère, je m'alimente et marche un peu, Sylvain prend un peu le large et je ne le reverrai pas. Juste après le belvédère, je reviens sur Stéphane qui n'est pas au mieux, il abandonnera peu de temps après. Dans la descente je reviens un peu sur Fabien mais je me souviens de la fin de course avec les relances alors je ne veux pas trop laisser de jus, en plus je me tord sans trop de gravité une fois de plus la cheville, c'est un peu dangereux avec la vitesse de descente et les feuilles mortes qui recouvrent les éventuels cailloux. Très rapide comme descente, trop rapide, c'est dangereux.

Je reviens ensuite sur un homme en blanc, je ne force pas pour le doubler et finalement je vois que c'est Alexis Traub, un pote de François D'haene. Il a des crampes sinon il était avec François, il me dit qu'il va gagner. Je n'ai pas trop de doute là dessus. Si François est  une révélation pour certains, ca fait un moment que je le connais et je m'étais déjà pris quelques bons sacs. Pour moi Alexis est de la même trempe et s' il bascule vraiment sur le trail pas de doute qu'il sera à très haut niveau... sûrement en rouge.... non  JMK ?

COR 0103Bref en bas de la descente, je suis peut être un peu moins à l'agonie que l'année dernière mais les relances sont difficiles, je suis avec Fabien a ce moment là nous sommes 6 et 7. Il semble plus frais que moi et je ne peux pas tenir son allure, dans les montées je reviens un peu il a des crampes mais tient bien le coup,  je resterai à 200m environ jusqu'à l'approche de la dernière cote avant le basculement sur Voglan. Là c'est comme l'année dernière, les jambes brûlent et je ne peux plus courir, je suis au bout, je ne vois personne derrière mais je gravis cette crête avec beaucoup de peine. Au sommet je vois Alexis qui revient, je puise au fond de moi pour m'arracher un petit trot sur le plat et un gallop douloureux dans la descente finale, gallop que je teindrai malgré les crampes jusqu'à l'arrivée. Mais pour quoi faire ? je ne sais pas ! Sur le podium Alexis me disait qu'il pensait que j'allais l'attendre et qu'on finirait ensemble. SI j'avais su que c'était son style je l'aurais fait mais c'est pas le style de François ou en tout cas pas celui de Salomon alors j'ai extrapoler un peu vite. Je peux comprendre les deux façons de voir, ca reste une course et il faut se départager mais je trouve plus sympa de finir a deux surtout quand on a souffert ensemble sur la course. Si j'en ai les capacités ce sera pour une prochaine Alexis !

 

Voilà donc une course terminée en 4h22. En deux kilomètres je me prend 4 minutes par Fabien, vu que le dernier kilomètre j'étais a bloc j'en déduis que j'ai perdu ce temps en 1 km !! eh ouais quand on marche ça n' avance pas très vite !

 

7ème je suis une nouvelle fois satisfait de ce résultat, certains diront que je me satisfait de peu. J'ai pas eu de COR 0116problème sur la course, je me sentais assez en forme, je pense avoir fait une course à mon niveau. En arrivant, j'ai eu le sentiment que des personnes me soutenant étaient déçues ou se demandaient si j'avais eu un souci. Eh bien non tout va bien !! Je finis souvent les courses au bout du rouleau, je donne le maximum pour ne rien regretter. Les coureurs sur cette course étaient bien plus forts que moi et le résultat est logique. Avec ma façon de courir et de m'entraîner je pense que j'arrive aux limites de mes possibilités. Soit je l'accepte soit je change, soit j'arrête. La course me plaît encore, je n'ai pas l'envie ni le temps de me mettre 10 entraînements (ni 4 d'ailleurs) par semaine donc pour ma part je l'accepte.

 

Félicitations à tous les coureurs et bien sur aux vainqueurs, avec une mention spéciale pour Maud qui porte haut les couleurs de Valloire.

 

Maintenant un peu de repos jusqu'à samedi matin où à 5h sera donné le départ du royal raid à l'ile Maurice.

 

Merci à Stéphane d'Altecsport pour les photos et pour son soutien.

+ de photos sur team Altecsport

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 20:44

COR 0092Gros contraste entre la Turquie et Nice. Surtout que pour ce trail ce sont les premières grosses chaleurs annoncées. C'est la première fois que je fais ce trail, Altecsport est partenaire sur cette course alors nous avons pu avoir des facilités de logement.

 

Arrivé par avion, mon beau frère vient me chercher et nous nous rendons sur l'aire de départ pour récupérer les dossards. Le samedi après midi, il y a une course féminine de 17kms. Carton plein pour Altecsport qui occupe les 3 premières places, Avec Chantal, Lisel et Sophie. Nous rencontrons Stephane, Manager du team et responsable du magasin  en ligne Altecsport qui me remet un T-shirt sans manche (cool pour la chaleur anoncée) , un coupe vent super compact (tellement compact que je l'ai déjà perdu, ca fait la taille d'un citron en noir avec le logo Altecsport, si vous le trouvez, contactez moi !) et surtout un sac Salomon S-lab. Bien cool ce sac, avec ses poches larges pour les gels, la poche source. Bien conçu et agréable à porter.L1040865

 

Départ à 7h le dimanche matin, il fait frais mais sans plus, une chaude journée s'annonce. Les deux premiers du podium 2009 sont la avec rené Rovera ancien Triathlète et Sylvain Camu raideur confirmé. Départ sur la plage, ça ne part pas trop vite, on attaque sur bitume mais très rapidement on passe sur sentier. Il y a très très peu de bitume sur cette course. Je reste avec mon beau frère et sylvain, on discute un peu et jette un oeil sur la tête de course. Après quelques Kms, un seul homme est parti, pour notre part, nous nous contentons de suivre le rythme de sylvain qui est bien assez élevé. Je ne me sens pas au mieux en ce début de course, dès que c'est un peu raide, j'ai les jambes dures. Est-ce la reprise un peu violente de la course ?, ça fait que 10j que je n'ai pas couru ! ou est-ce l'excès de bière et de Raki après la traversée ? Toujours est il que je gère ces problèmes, mon beau frère s'en rend compte car il me demande si ca va...

Au fur et à mesure des kms je trouve un rythme. Au bout d'un moment à un ravito on nous annonce à 2min du premier. COR 0222Sylvain nous dit que la fin de course est plus dure que le début mais je préfère revenir sur la tête de course pour essayer de gérer mieux la course. Dans une petite bosse je fais donc l'effort et maintient la pression dans la descente suivante, seul sylvain a suivi. Nous revenons rapidement sur Lukas Humbert. J'ai couru une partie de la CCC avec lui, il avait terminé 5ème, je ne l'avais pas reconnu au départ. On se met derrière lui et pendant un moment il impose un gros rythme puis il nous laisse passer. Je lui dis si je passe devant je ralentis.. il rigole car il ne me croit sûrement pas. C'est pourtant ce que je fais et au bout d'un moment il repasse devant. René est revenu sur nous, mon beau frère n'est pas là.

On s'engage sur une piste forestière interminable René montre qu'il est à l'aise dans le roulant. C'est compréhensible pour un ex triathlete. Je me fais une grosse frayeur en sautant par dessus une vipère sur le chemin, ca ne semblait pas assez noir pour une couleuvre, mais moi qui n'aime pas trop les serpents je suis servi. Remis de mes émotions, je suis le rythme de René, Lukas et Sylvain. Cette piste est très longue, puis on prend un petit chemin qui est en faux plat montant ça va mieux la dedans. J'aperçois mon beau frère de temps en temps et je l'encourage. On arrive a un nouveau ravito il y a Steph, je m'asperge un peu d'eau car il commence a faire chaud, je dis aux personnes qui sont là "c'est roulant, ça monte jamais ?" et j'entends "t'inquiète ça vient". Ah Ok. C'est vrai que la on a une montée pas raide mais qui se court tranquille, René me laisse passer, je vois que la montée n'est pas son fort. Je discute un peu avec Sylvain il me dit qu'on est au 28ème km. Bon ca me parait pas mal pour accélérer un peu, je m'attends à ce que Sylvain suive mais non personne ne suit, je poursuis la montée à bonne allure mais sans trop forcer non plus. Pour la descente pareil, j'apprecie les Hubbles COR 0231dans ces chemins caillouteux. Je descends sans prendre de risque mais sans traîner, après un petit sentier vallonné, on arrive sur une piste forestière, je sais que là mes poursuivants vont envoyer alors moi aussi j'envoie du gros, un peu trop d'ailleurs. La piste est longue et même si je m'alimente en gel et boisson, je sens qu'avec la chaleur les crampes vont venir. Puis on reprend un petit sentier pour descendre jusqu'à la mer, il y a un PC près de l'eau avec un ravito, ca tombe bien je suis à sec. Une petite boucle et  je reviens sur mes pas. Je croise sylvain, on se salue, puis bifurque sur le reste du parcours. A priori 1 seul coureur est passé ça doit faire dans les 4-5 min d'avance. Bon c'est pas mal mais sur la montée régulière suivante je décide de continuer de courir, on rejoint peu après les coureurs du 33 kms et je continue l'ascension en courant, il faut sans arrêt demander pardon mais ça se passe bien. Je retombe au ravito de tout à l'heure ou il y a Steph, en repartant j'ai une crampe au mollet qui vient mais sans rester, je cours encore cette petite montée mais les suivantes plus raides je les ferai en marchant en essayant de ne pas faire venir les crampes, c'est limite limite. Je suis pas en grande forme sur cette partie et j'ai l'impression de ne plus avancer. Au ravito Steph m'a dit 12kms... Nous sommes au sommet de la crête la vue est sympa sur la mer on a plus d'air que dans le trou, mais le terrain demande de rester concentré, la descente est un peu technique mais courte, on arrive à nouveau à un ravito ou je fais le plein et c'est une piste forestière qui arrive, on m'annonce à 9kms de l'arrivée. Sur cette piste j'essaye de garder un bon rythme je sais que s' il y a un retour de René ce sera sur la fin de course roulante !!

Quelques petites bosses et on est sur la plage, je ne sais pas du tout ou en sont les autres, avec les COR 0297coureurs du 33 c'est difficile de voir ce qui arrive. Je franchi finalement la ligne en 4h48 pour 52kms, mon alti affiche 2200m+. C'est dans les temps ou a gagné René l'année dernière. J'apprends que finalement il a abandonné à cause des crampes, c'est vrai qu'avec ces chaleurs il va y en avoir, pour ma part elle ne sont pas restées mais j'arrive bien entamé quand même à l'arrivée. Lukas arrivera finalement 2ème 27mn plus tard, suivi de Jean-Marc Zaugg et mon beau frère Damien Margueron.

D'après les résultats on aurai pu croire à une course facile mais le fait de ne pas avoir eu d'info sur les écarts avec les autres coureurs ne m'a pas permis de me préserver pour le Nivolet Revard.

Sandra Martin team Altecsport arrive 1ère féminine 14ème au scratch. Damien sera 1er Sénior grâce au non cumul(3ème réellement). Altecsport remporte la course par équipe.COR 0360

 

Sur le 33 c'est Aurelien Brun (Tecnica) qui gagne, Guillaume Le Normand (Quechua) temine 5ème, Serge Barthes Team Altecsport 6ème et 1er V2.

 

Prochaine course : ce we la nivolet revard.

 

Merci à Steph pour les photos. + de photos ici

 

COR 0467

COR 0471

COR 0483

COR 0502

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 19:40

IMGP0334.JPG

Voilà le véritable but de ce projet de groupe. Établir la haute route de ce massif. Pas mal de sommets en aller retour on déjà état fait mais pas la traversée à priori.

 

Dès le premier jour, nous décidons de faire deux groupe, je reste avec Jef et Seb, Guillaume notre vieux guide sera de la partie, et Val sera avec nous une partie du premier jour. Le massif est bien différent, il est plus alpin, nous attaquons le premier jour dans une forêt sympathique, puis le groupe se sépare l'un part directement sur l'objectif du jour l'Alaco 3382m, et nous partons sur un vallon plus a droite. La neige est dur, et le premier couloir sera tracé  en crampon par Val, nous IMGP0345.JPGarrivons a nouveau a un embranchement et tirons encore sur la droite, super vallon qui débouche sur un cirque ou nous remettons les crampons pour sortir sur la gauche, on dirait que nous arrivons à un col mais ca ne passe pas, nous voyons le reste du groupe dans la vallée d' en face. Par radio ils nous communique que le basculement dans leur vallée ne passe pas, nous continuons l'ascension et finalement passons une crête qui débouche sur un sommet avant l'Alaco. Nous retrouvons le groupe au pied de ce sommet que nous gravirons en crampons, 45°, un poil plus pour la sortie. Sympa, au sommet on voit qu'en face sud on peut monter en peau... Val avec des souci de campons est derrière avec Alice. Nous partons donc Seb, GuiGui, Jef et moi vers la suite, nous passons près d'un col ou il est possible de redescendre mais nous allons sur un autre sommet à 3452m, une petite descente dans une face accueillante pour Seb et moi avant de rejoindre Seb et GuiGui à ce sommet. En face nous voyons un beau couloir avec un sommet à Gauche, c'est parti, un coup de crampon et hop au sommet. Évidemment IMGP0359.JPGderrière il y en a un autre celui là c'est le Kaldi 3734m. On est pas sur que ca passe mais bon faut aller voir ! Premier couloir en crampon avec les ski, puis il y a une belle arrête a faire, on sait qu'on ne pourra pas skier donc on laisse le matériel et on fait le sommet en aller retour. Super beau, il faut pas tomber sur l'arrête sinon c'est 400m de Gaz, pas forcément rassuré, j'avance prudemment alors que 3 compères sont de vrais chèvres !!! Du sommet on voit un passage par une brèche qui doit passer. On redescend l'arrête, on fait le couloir a ski et le reste du groupe nous rejoins, on va ensemble à la brèche. Laurent a déjà installé une corde, il faut faire un rappel de 8-10m  et ensuite ca passe en ski facile. Un super passage ! Toute le groupe passe par IMGP0373.JPGcet endroit magique et se retrouve sur le plateau en dessous ! Reste plus qu'a rentré, le groupe passe le col le plus évident mais nous nous avons repéré un couloir raid qui semble passé, on s'y rend avec Val qui a rejoint le groupe. On casse la corniche et c'est vrai que c'est raid 45°, un peu plus à la corniche. AU mileu du couloir on ne sait plus trop il y a une bifurcation on ne sait plus trop si c'est a droite ou gauche... GuiGui ouvre le couloir de gauche, il nous dit que ca passe mais met assez longtemps a sortir, il faut faire attention a la fin. Jef y va, puis Val, et c'est mon tour. En fait une peu de stress pour rien ca passe bien mais ca se resserre en bas, IMGP0391.JPGmais il y a pas de barre. Une bonne initiation à la pente raide pour Val et moi. Voila comment se termine une bonne première journée, nous laissons le matos pour le lendemain et repartons light pour rejoindre la voiture. 3300m pour 9h40 une bonne journée.

 

Le deuxième jour nous montons par la ou sont descendu les autres la veille, alors que l'autre groupe tente de faire la IMGP0396.JPGtraversée jusqu'au Engine Tepe. Nous alons faire les sommet à 3367m et attaquons la descente face sud sur un couloir qui doit passer selon Seb, "il y a qu'un endroit que je ne vois pas". Ça ski tranquille, puis ca se resserre finalement ça ne passe pas, mais c'est court. GuiGui nous installe un rappel pour passer une partie en sur plomb et nous terminons en dé-escalade. Je prends mon temps et la différence d'assurance avec les 3 Morzinois est flagrante, c'est sur qu'ils ont plus l'habitude de ce genre de chose mes semelles de pantoufle sur mes F1 trafiquée n'explique pas toute la IMGP0406.JPGdifférence !! Bref passage sympa, et nous avons devant nous un sommet à 3407m qui semble très raide, au début je dis que je ne vais pas monter là c'est raid et pas droit, il faut faire un S alors en cas de chute c'est une petite barre. Ça parait raide ! "Mais bon pour savoir il faut aller y voir, hein les gars " ! Ok on attaque a ski, Seb nous a fait une belle trace mais c'est bien raide quand même, puis il faut mettre les crampons. De loin il y a un passage qui paraissait délicat mais finalement ca passe très bien. Au sommet c'est couvert et orageux mais pas de tonnerre encore. Puis il commence a neigé. On  est pas sur qu'il y a pas une corniche sur le sommet, GuiGui assure Seb pour aller voir de l'autre coté, on a repéré pendant la montée une descente tranquille. Seb dit ca craque !! Finalement non il y a pas de corniche. On descend en face Nord mais le brouillard est là et nous essayons de trouver un couloir qui mène au Güzeller pour pouvoir redescendre. Navigation pas évidente avec ces cartes peu précises, ces arêtes dans tous les sens. On coit avoir trouvé mias non c'est pas là, finalement nous le trouvons. Marqué au GPS, on connaît une descente possible mais nous sommes juste a coté du Güuzeller on se dit que ce serait bête de ne pas y aller. Feu... Il y a un peIMGP0419.JPGu de tonnerre au loin mais on est pas plus inquiet que ça. on grimpe un peu à tâtons. puis au sommet ca se découvre. On peut voir ce qu'on a fait, et surtout ce qu'on peut faire... Il y a une brèche en dessous, si ca passe on peut rejoindre un autre vallon. En fait ce passage est noté sur la carte, en chemin d'été pour s'y rendre soit on tente un couloir soit on fait e tour d'une petite IMGP0425.JPGarête. Après un peu de reco, un couloir passe et nous amène sur la brèche. C'est un boulevard, jolie couloir qui nous amène sur un beau vallon ou ce sera une courte pause repas. Nous décidons de continuer la traversé jusqu'au vallon qu'on pris les autres le matin ca monte tranquille mais il fait très chaud, en fin de montée ca se couvre rapidement et les orages se rapproche. Jef arrive sur le sommet et crie "les abeilles" ! Les cheveux droits sur la tête, les poils hérissés, les bâtons qui siffle, IMGP0430.JPGOk il y a bien risque de foudre on va pas traîner là. On encourage notre vieux guide qui décidément est bien résistant !! on redescend le vallon tranquillement, un ou deux apéros plus tard, euh je veux dire chutes plus tard on se retrouve au fond de la vallée. Nous décidons a nouveau de laisser les skis pour le lendemain. A nouveau une bonne journée avec encore toutes les techniques du ski alpinisme misent en oeuvre ! 2500m pour presque 8h30.

IMGP0461.JPGArrivée à l'endroit ou nous avions prévu la voiture, personne, l'autre groupe a pris la voiture car ils ont fait demi tour et n'ont pas pu traverser. Les boules surtout qu'il va pleuvoir. Pas manqué, 1h30 sous un cailloux, puis le froid, on les maudits

 

3ème jour, c'est pas le beau temps annoncé mais bon essaye de s'en tenir à ce qu'on a prévu soit faire la traversé jusqu'à Engin Tepe. Ce que l'autre groupe devait faire la veille. Quand à l'autre groupe, ils vont faire l'Engin tepe en aller retour. IMGP0462.JPGValentine a rejoint notre groupe et connaît donc la première partie du parcours, nous montons par le Gürtepe puis allons faire le Cebel en aller retour. Nous basculons dans le vallons pour rejoindre l'Akintepe, nous profitons des éclaircies pour repérer bien les passages et les directions. Au sommet de l'Akintepe, nous prenons du temps pour savoir ou il faut passer pour rejoindre le col sous l'Engin Tepe. Nous allons basculer sur un plateaux assez large qui en cas de brouillard sera très paumatoire. Nous savons qu'il faut faire 3.5kms au nord ouest avant de bifurquer pour prendre le col. Le GPS et la boussole servent aujourd'hui !! Je laisse un peu faire les choses, j'ai mon opinion que j'expose, et c'est bien dans cette direction quand nous nous trouvons sur le plateau que nous partons. Sur le plateau le temps est encore bon, on voit le bas de IMGP0471.JPGmontagne mais plus nous avançons, plus c'est mauvais. Je garde le cap mais Jef et Seb sentent le col plus sur la Gauche, je ralentis je ne suis pas d'accord mais on garde le groupe serré. Finalement on trouve le col, je me serait planté et serais allé directement sur le sommet ! Au col le temps est pourri, on est dans le brouillard. On dit Ok on redescend, puis on se dit le sommet n'est qu'a 280m... oui non oui, finalement ça sert a rien d'attendre plus on sait qu'on va y aller. C'est vraiment pour faire le sommet car on ne voit rien. Les orages reviennent, Valentine nous dit ca a pété, SIMGP0477.JPGeb qui fait suis qui a pas entendu lui dit "suit les traces". On essaye de trouver les traces de l'autre groupe qui est monté le matin mais avec le vent, un peu de neige c'est as facile. Finalement j'arrive au sommet et c'est a mon tour les abeilles. C'est la première fois que ca m'arrive c'est étrange comme sensation, mais ca fait bien flipper. Quelques mètres sous le sommet on est mieux. On attend Valentine et Guillaume et on attaque la descente. Il faut rester grouper car à 10m on ne voit plus rien. On retombe sur le col avec l'alti et le GPS, puis on attaque la descente prudemment on cherche les traces, en espérant qu'il n'y ait pas de piège. A priori c'est une gorge donc pas de souci !! Au bout IMGP0485.JPGd'un moment on est en dessous et nous pouvons apprécier la descente, belle gorge. On arrive a ski pas très loin de l'endroit ou la voiture qui doit venir. Mais Yussuf n'est pas encore là. On en profite pour manger, on se prend uen courte averse de pluie puis c'est le temps d'une petite bière dans la voiture. Même si le temps n'a pas était super nous avons pu faire ce qui était prévu. Journée à 2900m pour 7h50.

 

Dernier jour de ski, ils annoncent pas beau mais on est déterminé pour finir cette traversée. On se dit qu'on doit au moins pouvoir la finir même en cas de temps moyen. Surprise le matin, grand beau ! Tout le groupe part ensemble dans la vallée qui mène au Demerkazik. Bonne ambiance dur la IMGP0499.JPGmarche d'approche du jour zéro !! En ski Laurent et Seb jouent un peu à "paye ta mine", puis nous voyons un beau couloir sur la droite, nous décidons donc tout les 4 d'y aller, personne d'autre ne veut suivre, Val n'a pas ses crampons... Tant pis. Finalement ca passait en ski tout le long et nous arrivons sur un sommet à un peu plus de 3600m. Nous voyons l'Engin Tepe fait la veille, ca passe bien en arête depuis ici aussi. Nous regardons le plateau, l'arête pour estimer les passages possibles, mais nous préférons redescendre dans le vallon ou nous étions pas une face nord ouest. Nous voyons en face le couloir que le reste du groupe à pris. Superbe face, pleine de petit couloir, il faut savoir lequel passe, GuiGui nous fait IMGP0511.JPGl'éclaireur, on passe par un petit couloir serré, nous devons faire un peu de descente en escalier, les skis n'apprécient pas trop, il n'y a plus le place pour la largeur des skis, et j'ai pu tester la résistance du Dynafit avec une spatule qui plie presque a 90° !! Après ce passage a ski sympa (c'est vrai on aurait pu déchaussé mais c'est moins fun :o), on rejoint le vallon et col que le reste du groupe a pris. Il fait toujours super beau, nous voyons les traces qui partent en fonde vallée, mais il fait trop beau  et un autre sommet sur la droite nous tends les bras...  je paye un petite gamelle sur une compression avec de la neige collante mais notre GuiGui, pas inquiet, trace tout droit et nous paye un beau front flip improvisé ! ma chute ne lui a IMGP0513.JPGpas mis la puce a l'oreille, même a fond sur l'arrière il s'est fait scotché. Bonne séance de rigolade. On se dirige sous une fort chaleur vers ce sommet qui n'est même pas sur la carte, on est hors carte ! On cassera un petit bout de graine en face d'un couloir sympa qui nous invite, on ne peut résister à l'invitation, et après un "eh Merde" de notre vieux Guidos on fait le sommet et on se dirige vers ce couloir nord. On a décidé de contourner le sommet de 3454m indiqué sur la carte, ce qui nous amène dans un vallon ou l'on a l'impression d'être seul au monde, instant particulier lors de l'ouverture de la descente. Nous rejoignons une arrête, une petite descente et le chemin d'accès au couloir est très facile d'accès. Seb et Jef on déjà remis les peaux pour faire la montée, je leur dit il manque 280m pour 3000m.... aller paye ta descente dans le vallon IMGP0531.JPGjusqu'en bas yahooooo. Je m'arrête a un peu plus de mi-pente estimant le deniv Ok pour aller à 3000m et je vois mes deux morzinois qui continue, je rechausse... Quel jeu de con

On est tout en bas du vallon et il faut remonter pour aller au couloir. GuiGui a tracé direct en nous laissant un petit messages sur la neige : "Malades". Sous une grosse chaleur, Seb nous trace la remontée, on arrive au sommet avec +3001m de D+ sur la journée !! Moment de détente, de repos, il ne nous reste plus qu'à redescendre et c'est en sera fini de la randonnée en Turquie et surtout de la traversée de l'Aladagar. Beau couloir large pas trop pentu, une bonne dernière descente qu'il faut enchaîner, faut pas se relâcher.... IMGP0550.JPGSuper moment, les cuisses brûlent, on a fini par du bon ski, reste plus que la descente dans de la neige transformée dans la vallée, le sourire aux lèvres on rejoint le fond de vallée et nous commençons la poussette. Un petit stop au ruisseau, et nous resommencons le petit train. le premier pousse et fait la trace, les autres dans les skis font le petit train en poussant avec les bâtons !! Puis on tourne. La fin de la vallée se termine par un super Canyon, il faudra le faire a pied car il y a plus de neige, c'est plus de 600m de D- qu'il faut redescendre !! On croise IMGP0571.JPGdes messages paye ta bière de l'autre groupe , puis on arrive enfin en bas ! 3000M Aujourd'hui en 10h30. C'est fait  la traversée intégrale de l'alalabadgar comme dirait Seb !! Avec en prime pas mal de beau sommet. Un peu plus de 36 h sur 4 jours avec presque 12000m de D+.

 

Tous les 4 nous avons bien arrosé la traversée, et nous retiendrons de la soirée cette phrase "Yussuf raki !"IMGP0570.JPG

 

Nous savons maintenant que la haute route est possible sur ce massif, avec les expérience des tous les membres du groupes, nous savons les itinéraires qui passe ou pas, reste à définir un topo qui serait accessible au plus grand nombres. Affaire a suivre sur le site de la FFCAM.

La principale difficulté de ce massif est l'absence de cabane, il faut donc tous les jour redescendre et faire une marche d'approche plus une montée en peaux assez longue 1200m env avant de suivre un itinéraire de traversée. A moins de prévoir un bivouac mais c'est plus la même organisation.

 

Le groupe a ensuite passé deux jours sympa à Istanbul avant  de rentrer sur Genève, certains membre du groupe ayant encore un projet pour cette année : les filles doivent réalisée la traversée de Belledone.

 

Voilà la suite, c'est du trail avec le trail des balcons d'azur 2j après le retour sur Genève !

Articles2010-1191.JPG

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