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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 20:40
Ce we se déroulait  la trace de vaugel, dans le secteur de Vulmix au dessus de Bourg-Saint-Maurice. La première de la saison pour ma part, j'étais pas vraiment dans la course d'ailleurs. La veille, je me rends compte que j'ai pas mon sac, mon arva, mes crampons, pelle et sonde. Après quelques coup de téléphone le problème est réglé.

Pas de changement cette année, je vais courir la saison avec Valery.
Comme les années précédentes, le départ se fera à pied sur 200m, une courte montée, une petite descente avec les peaux négociée plus ou moins bien, puis une longue montée.  Le rythme est rapide, je me retrouve en tête avec Lionel quelque instants, puis les jeunes du Caf Leman prennent les devant et ramène Seb et Yann. Val n'est èas trDSC01818ès loin et tient bien le choc, il y a presque tout le caf excellence groupé. Nico décroche un peu. Lionel l'attend. A 400 m de la fin de la première grosse montée, on sort un peu l'élastique pour essayer de creuser l'écart avec les poursuivants. On arrive quasiment à recoller à yann et seb, les eux jeunes du lemon ont pris le large. Le premier portage se passe bien, on rechausse pour continuer à ski puis il y a un petit parcours d'arête. C'est là que mon matériel va me manqué ! je dois enlever mon sac pour prendre les crampons, le chaussage se passe bien mais val est plus rapide alors je lui dit d'y aller. Je repars pas loin après mais après quelques mètre, je sens un ski qui glisse, je le rattrape, c'est la sangle porte ski qui est trop large, les skis passent à travers l'anneau. Bref je les remets une fois mais c'est pareil, je décide de continuer comme ça. Ensuite c'est le crochet du haut qui saute, c'est la galère pour mousquetonner !! Bon tant bien que mal j'arrive à la fin de l'arrête, Val a déjà fait sa manip et m'aide a plier les peaux pendant que je m'occupe des crampons. On attaque une bonne descente, la neige est bonne au début je ne fait pas trop confiance en mes chaussures que j'ai réparer juste avant la course, mais ça tient, on descend pas mal mais les jambes sont un peu limite et la fin de la descente sera un peu moins rapide. Yann et seb on fait l'écart sur nous. Du coté des poursuivants, les frères Prémat, on a du garder à peu près l'écart.
Sur le début de la deuxième montée, val semble partir doucement mais je le motive pour assurer la place, je vois que le rythme derrière est élevé, on remet un coup l'élastique, mais l'écart n'augmente pas, Lionel et Nico sont même revenus  sur les frangins. Presqu'à la fin de la montée, Val retire l'élastique de toute manière je suis au bout, il n'est plus tendu.  On a quelques secondes d'avance lors du déphoquage, estimée entre 30" et 1 minute.
DSC01816Les deux équipes derrière sont de super descendeur, pas autant que yan et seb qui vont remporter la course grâce à leur capacité de descendeurs, mais de très bon descendeur, un peu supérieur à nous. J'ai confiance en mes chaussures, donc je donne le rythme en skiant à mes limites. Sur la fin je me retourne souvent et on ne voit toujours pas de combi. L'année dernière les deux frangins avaient refait leur retard sur la descente mais pas cette fois, on lève un peu le pied en fin de descente et nous franchissons la ligne d'arrivée satisfait de cette place longtemps incertaine. Nous n'étions pas au niveau des deux équipes de devant mais nous aurions pu limiter l'écart si je n'avais pas merdé sur l'arrête avec mon matériel !

Voilà une bonne première. Du coté du caf Maurienne Lionel termine juste derrière nous, même si au classement il est classé 5eme. Du coté des filles Maud remporte la victoire avec Valentine du caf excellence devant Alice Lauga et sa coéquipière Isabelle Ciferman.

Place à la dolapo ce vendredi, une montée sèche toujours en ski alp. C'est pas trop un effort que j'aime mais c'est pas loin de chez moi et c'est pas mal pour l'entraînement je pense.
La prochaine course de ski alp sera la TSF Millet
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 18:35
Articles2010 4519Le trail blanc de serre chevalier, cela fait ma 3ème participation, toujours 2ème je ne pensais pas ameliorer mon score cette année avec le plateau annoncé.
On fait le déplacement à trois coureurs cette année, Damien nous laissant tomber car sa femme n'a toujours pas accouché.
Olive et ma femme courent sur le petit parcours.
Il a beaucoup neigé de ce coté des Alpes, et le parcours s'annonce difficile avec beaucoup de neige. Nous arrivons un peu en avance mais le temps de récupérer les dossards et de se préparer il nous reste moins de 15 minutes pour s'échauffer, ce sera un chauffage eArticles2010 4544n course...
Le 10 transformé en 12 et le 27 transformé en 30 s'élancent en même temps. Le départ est très rapide et dès le début même en m'éfforcant de garder contact avec la tête, je suis distancé. Dans la première bosse sur piste, je remonte un peu la file, je double Olive et je me place dans les 5-6. Quelques coureurs ont déjà pas mal d'avance. Au sommet de la bosse, je sais qu'il y a un faux plat descendant et que l'on va pouvoir relancer et mettre les cuisses au repos, mais il n'en est rien, les appuis sont difficiles et il faut faire un effort pour aller vite, on ne peut pas dérouler tranquillement.
La recherche de la neige la plus compact est permanente, ce qui donne un peu des zig zag dans la neige fraiche, les concurents de devant recherchant aussi le meilleur chemin. J'essaye de revenir sur Nico Lebrun que je connais un peu car on s'est tiré la bourre sur des raids. On revient sur Laurent que l'on passe puis je prends les commandes, les autres coureurs sont assez loin. On echange quelques mots avec Nico et on se demande comment ils font pour courir aussi vite. A la bifurcation des parcours deux coureurs partent sur le petit. Nous sommes donc 3ème à déjà deux minutes ! On essaye de maintenir l'écart et un bon rythme, accélérer est difficile, pour un petit gain de vitesse, l'éArticles2010 4594ffort est exponentiel. Dès que le terrain est plus accrocheur, c'est la qu'on en profite pour accélérer. Je suis tombé déjà au moins deux fois dans cette première partie de parcours. A chaque fois, Nico a préféré me laisser devant. A mi parcours nous avons environ 2'30 de retard sur les deux coureurs de tête, Julien Rancon et Etienne Diemunsch, qui sont toujours côte à côte, nous les apercevons de temps en temps.
A mi parcours, Nico a une petite faiblesse, je l'encourage mais il va lacher progressivement du terrain. Il me dira à l'arrivée qu'il était un peu en sur régime mais qu'il s'accrochait pour faire l'écart sur les poursuivants. J'essaye de garder le rythme mais on m'annonce parfois presque 4 minutes de retard.. je garde le rythme pour ne pas me faire rattraper mais le retour comporte deux bonnes montées et ce n'est pas facile mais c'est pour tout le monde pareil.
Au début d'une montée, je croise Jean Michel qui est toujours présent sur les courses, il ne court pas mais est venu en spectateur, il me dit que julien est à la peine et qu'il marchait dans cette montée, moi aussi je suis cuit mais bon je fais ce que je peux. Je n'ai pas de souci particulier, pas de crampes, je m'alimente et je bois bien, peut être que ca peut le faire. Je suis satisfait de mes chaussures Hoka sur ce parcoursArticles2010 4597, l'adhérence est bonne, des petits problemes de confort aux petits orteils mais rien de méchant pour terminer la course.
Dans la deuxième montée, je ne vois toujours personne et je sais que c'est mort, je croise Dawa couché dans la neige avec un camescope, il ne court pas mais il est là pour s'entrainer en ski de fond.  A 4 kms de l'arrivée, j'apercois Julien, je reviens sur lui mais je serai trop court, même fatigué, il conserve une bonne vitesse sur le plat. Certains passages sont beaucoup plus durs dans cette partie et permettent d'avoir une bonne vitesse mais c'est irregulier.
500m avant l'arrivée, j'entends Céline qui m'encourage, je termine cette épreuve en 2h33 à un peu plus d'une minute de Julien et à plus de 5 minutes d'Etienne. Satisfait de cette course, j'ai fait le maximum mais ils étaient bien plus forts que moi aujourd'hui. J'avais pu contenir il y a deux ans Etienne à ce trail blanc mais là il n'a pas craqué, il a creusé l'écart en permanence.
Ca confime bien le changement qui s'opère dans le trail, et il sera de plus en plus difficile pour des amateurs de se placer sur les courses.
Nous ramènerons tous un podium de ce trail blanc. CTBSerreChevailieréline termine 5ème femme, mais 2ème sénior, et par le jeu du non cumul avec le scratch sera récompensée en 1ère Sénior. Olive Termine 4ème, 3ème sénior et pareil, grace au non cumul est recompensé en temps que 1er sénior.
Finalement j'ai la plus mauvaise place étant 3ème au scratch

Voilà une bonne journée, avec un après midi magnifique sous un beau soleil et avec une belle neige fraiche, dont nous ne profiterons pas malheureusement.
Place au ski avec la première course de ski alp pour la trace de Vaugel le 24 janvier.  Pour le trail prochain RDV pour le winter trail d'aussois.
Pour la mise à jour du blog et pour la présentation des partenaires 2010, un peu de patience ca va venir, j'attends une réponse qui tarde un peu.
a+
Ludo
Merci à Christian Bailly et a Jean Michel pour les photos.


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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 08:09
Eh bien voilà pour être original je vais vous souhaiter une x ième fois la bonne année.

Une année en bonne santé et sans blessure
Une année de plaisir et si possible de performance
Une année ou vous participerez au trail Terra Modana

Je vais essayer de trouver un peu de temps pour mettre a jour pour 2010 le programme, les partenaires, les entraînements...

Pour ceux qui participent au Trail Blanc de Serre chevalier, à ce week end !!
a+
Ludo
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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 19:24
On s'est posé la question avec Guillaume pour savoir quel serait le dernier trail de l'année. Hivernatrail ou trail de noel à Ollioules.
Guillaume m'a convaincu pour le trail de noel car c'est un parcours technique et sympa avec pas mal de single et une belle vue sur la rade de Toulon, en plus cela se court par équipe, ce qui change un peu de l'individualité du trail.
Apres un bon couscous "en famille" chez Guillaume et une petite nuit, nous nous rendons à Ollioules pour la course, sous une petite pluie fine. Nous arrivons un peu en retard, allons récupérer les dossards,  nous nous changeons et à peine arrivés sur la ligne de départ, on entend Patrick Chapelle dire "5,4,3,2,1 Partez".

Bon, on a pas loupé le départ mais il s'en est fallu de peu. On décide de garder le contact de la tête de course jusqu'à la séparation des deux parcours, le rythme est donc assez élevé. Je cours avec mes chaussures Hoka sur ce dernier trail, et je repense à une connaissance de Guillaume qui recherchait des chaussures juste avant la course, je lui avais proposé une autre paire de Hoka que j'avais dans la voiture mais en les voyant à mes pieds, il a rigolé et m'a dit qu'il vallait mieux qu'elle reste à la voiture... C'est moi que ca fait rire, mais c'est vrai que d'aspect c'est très athypique et ca ne semble pas sérieux.
La course se passe bien, on se fait plaisir dans des petits single qui alternent avec des passages plus larges ou des pistes. Juste avant la séparation des deux parcours; Jean-Paul Batesti nous double, il est seul, doit courir en individuel mais je passe devant Guillaume pour essayer de garder le contact. Guillaume semble accuser le coup après le départ un peu rapide et nous laissons notre ami corse prendre le large.
Nous gardons quand même un rythme assez élevé mais nous ne reverrons plus Jean-Paul. Il pleut vraiment maintenant, et le contact permanent avec la végétation des singles fini de nous tremper. Dans la plus grande montée, j'accroche un peu Guillaume à l'elastique pour garder le contact entre nous deux, je ne tracte pas vraiment mais comme en ski cela solidarise un peu l'équipe. Nous avions pris cet élastique plutôt pour moi à cause d'un rhume persistant mais dès le début de course, celà s'est bien dégagé, et les jambes n'etaient pas trop marquées de la Sainté Lyon...

Au sommet du mont Caume, Céline et mes filles nous attendent pour nous encourager, c'est irréel, il neige !!! Bon c'est le trail de noel, c'est normal ! Nous mettons quand même la veste Quechua étanche car nous avons un peu froid. Jean Paul est passé 3-4 minutes plus tôt, il n' y a personne en vu derrière, nous gérons la fin de course et je suis très satisfait de mes chaussures sur ce parcours très caillouteux. Sur la fin de parcours, nous rattrapons les derniers coureurs du petit parcours qui nous cèdent volontier le passage, il pleut toujours, nous devons traverser des ruisseaux et nous avons parfois de l'eau jusqu'a mi mollet, ca nous fait penser à la Martinique un an plus tôt ! Les températures sont un peu différentes quand même !
Nous arrivons en  2h30 environ, 1ère équipe mais derrière le premier individuel qui a fait une très belle course solitaire.
Les douches chaudes étaient sympa, le repas copieux, rien a redire, nous avons passé une bonne journée même si sous le soleil, cela doit être bien plus joli.
Le bilan carbone avec plus de 1000kms de voiture dans le we n'est pas top, mais nous avons visité un peu Avignon, le musée Haribo, le pont du Gard, bref un bon WE pour cloturer la saison trail.
Place maintenant au ski avec quelaues coupures trail notament pour le trail blanc a Serre Che.
Bonne fin d'année.

RDV en 2010 pour vous dévoiler mes partenaires 2010 et une ébauche de mon programme.
a+
Ludo
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 09:25
ludovic4.jpgLa dernière grande course de l'année 2009.
Je me suis mis dans l'idée de faire cette Sainté Lyon après mon retour de la réunion, c'est vrai que j'avais dit que je ne reviendrais pas, mais bon...
Vendredi soir ma femme m'a fait la surprise d'inviter plein d'amis pour fêter cette saison, une belle petite fête mais sérieuse puiqu'à 1 jour  du départ
Samedi soir, on arrive assez tôt à Sainté avec Vincent et Nico, ils préfèrent aller à un petit resto assez tôt au lieu d'aller au repas d'avant course des kikoureurs qui est à 20h. Ensuite c'est repos jusqu'à 23h35... aie je me lève un peu à l'arrache, je me prépare, remplis mon sac, dépose mon sac au car et je me rend sur la ligne. Je retrouve plein de coureurs, je fais 5 min d'echauffement avec Aurelien puis on se retrouve sur la ligne.
A minuit le départ est donné, c'est étrange , le rythme est lent en ce début de course il semble que personne ne veuille prendre les initiatives, j'avais dit a Aurelien que le départ était rapide mais ce n'est pas le cas cette année. Puis progressivement le rythme s'accélère. Les jambes ne vont pas mal, je ne suis pas le groupe de tête mais je garde contact à distance. Avant d'attaquer la première vrai bosse, je me retourne, lève un peu le pied mais Aurelien est décroché, il me fait signe. Lorsqu' Eric me passe, je le suis à distance et reprend un rythme plus élevé. Je bois, je m'alimente, tout va bien, il y a un peu de boue mais rien de grave, j'essaye de laisser dérouler un peu en descente. Je ne vois plus la tête de course mais bon ce n'est pas grave, la course est longue. Je fais route avec Pascal, Sam, Jérémy, c'est un peu l'accordéon. Les premières douleurs au ventre arrivent... ca arrive quelquefois sur d'autres courses et ca passe rapidement, mais pas cette fois. En general, je ne mélange pas  produit dans l'eau et gel, je ne sais pas ce qui m'a pris cette fois... A un ravito je veux prendre un coca, je monte dans une grange car il n'y en a pas sur Articles 4388le chemin mais il n'y a pas de verre, donc  finalement je pars sans rien prendre, je m'arrete un peu plus loin et prends un spasfon. Malheureusement, cela ne fera rien, pourtant les jambes ne sont pas si mal, mais les chocs répétés des pas amplifient la douleur, parfois en descente je dois ralentir pour avoir moins mal au ventre. J'ai fini de jouer au chat et à la souris avec Sam, je ne le reverrai pas. Je ne m'alimente plus et ne bois plus non plus, je bois seulement du coca aux ravito et je serre les dents. Je m'arrete meme une fois aux toilettes, mais rien ne fait.
Combien de fois  me suis je dis : j'arrête ? je ne sais pas, je crois que je n'ai pas assez de doigts pour les compter. Je me dis que ca va passer, que j'ai plusieurs fois vu plein de coureurs arriver bien après moi sur des courses et qui ont beaucoup plus souffert. Ce n'est pas une blessure, cela ne risque pas de s'aggraver en continuant. On m'a offert une invitation, il faut au moins faire ce que je peux pour terminer même si ce n'est pas aux avant postes. J'ai l'impression de courir au ralenti, c'est pas très sympa pour les coureurs avec qui je suis, mais c'est vraiment ce que je ressens. Mes jambes sont maintenant plus dures et je n'arrive plus à allonger, ca doit être le manque d'alimentation, ou le moral ou les deux.
Articles 4380A 12kms de l'arrivée, je retrouve Vincent, il s'est trompé de route, puis le moral et les jambes l'ont quitté, il me dit qu'il va terminer en marchant, je repars alors avec deux coureurs, Patrice Marmet et Bastien qui avait lui aussi des douleurs au ventre, je lui conseille le médicament américain...
Dans la montée suivante, je ne cours pas, je la fais tout en marchant et mes deux compères s'éloignent. Malgré cela le moral revient, je discute un peu avec les bénévoles, plaisante avec les rares passants, je croise deux fois Jean Michel sur cette fin de parcours, il est à bloc, ca me remotive, je tente la montée de fourvière en courant et ca passe, le ventre va mieux, je m'arrete prendre un dernier coca, prends un peu de temps sur le pont qui est chouette et continue mon chemin à allure modérée. Le mal de ventre est complétement passé alors je termine à bloc. Quel utilité ? je ne sais pas mais je déroule et accélère. Sur le quai, on m'annonce l'arrivée à 2.5kms, je double Patrice et l'encourage pour s'accrocher mais il ne le fera pas, je suis sur la dernière ligne droite avec ces arbres illuminés, c'est plus sympa que ces routes sombres en campagne (meme si je suis sur que j'inverserais certainement mon jugement de jour...)
Voilà, la ligne d'arrivée est franchie, Jean Michel est toujours là !
Je finis pas trop carbonisé mais il faut dire que pendant plus de 25kms j'étais à un rythme de footing. Je termine finalement 11ème pas très loin de la "target" de 10 mais raté quand même .
Pour cette année, le balisage était mieux (ou/et j'étais plus attentif), j'étais moins seul mais ca semble logique quand on est plus loin dans le classement, le bitume passe mieux, j'avais des chaussures plus amortissantes mais je pense que la vitesse change beaucoup la perception de la course. Bon pas de regret sur ma course, je n'aurais en aucun cas pu rivaliser avec Christophe qui fait une magnifique course en un temps incroyable, de même pour manu !
Seul petit regret, pas de repas avec les kikou ni de croissants avec Alex et yorik, j'ai préféré prendre le train pour rejoindre ma famille et assister aux premieres competitions de gym de mes filles. Ce sera pour une prochaine fois.

Ca fait du bien de se prendre des coups de batons parfois, ca remet un peu les choses en place, il faut donc rester concentré en permanence, y compris sur son alimentation.

Avant de commencer sérieusement le ski, je devrais participer au trail de noel avec Guilaume ce we, après ce sera les vacances pour le trail pendant presque 1mois...
a+
Ludo
Merci Jean Michel et Generation Trail pour les photos !!

Articles 4272IMG_4403.JPG
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 18:02
Enfin un petit moment pour écrire ce CR sur le grand raid de la réunion...

Tout d'abord, je voulais remercier l'association AIL Rousset et le trail de sainte victoire, c'est à cause, ou plutôt grâce a eux que je me suis lancé sur cette course.

Pour notre deuxième visite sur l'île cette année, nous avons fait le déplacement en famille, c'est avant tout les vacances avec une grosse ballade au milieu des deux semaines. Nous avons reconnu avec les filles sur deux jours le col du taibit mais ce sera la seule rando d'avant course, une partie du terrain a été repérée pendant le raid Reunion d'Aventure en mai mais la plus grosse partie est inconnue et c'est peut être mieux ainsi.

L'ambiance avant course est spéciale sur l'ile, toute la presse est axée sur la diago, pour ma part je passe également une bonne partie du mardi avant course aux interviews, c'est un petit sacrifice que l'on peut faire pour les partenaires qui nous font confiance pendant l'année.
Mercredi c'est déjà l'heure d'aller récupérer les dossards, je retrouve sur place Guillaume Seb et Thierry, notre équipe de Compressport. Nous croisons aussi Nico Darmaillacq, Erik Clavery et le reste du team asics qui reviennent de la reco de la dernière descente, puis ce sera retour sur la plage pour planter la tente. Une bonne nuit même si c'est celle d'avant course. J'ai décidé de me rendre assez tôt au départ, ce qui n'est pas mon habitude, pour remonter la tente sur place, manger les pâtes et dormir jusqu'a 22h30. On monte la tente Quechua 4.2 sous la pluie, fait cuire les pâtes et je m'allonge pour somnoler jusqu'à 22h30. Quand je me lève et enlève mes bouchons d'oreille, je vois que Guillaume et Julia nous ont rejoint et se reposent dans le "salon" de la tente. Nous préparons les affaires dans la tente petit coupe vente, habit de pluie nous sommes indécis, à 23h15 il pleut toujours mais il faut quand même replier la tente !
Je fais le choix de l'habit de pluie étanche. Nous partons pour le contrôle des sacs et pour le sas d'entrée sur la zone de départ, nous tentons de nous frayer un chemin jusqu'à la ligne de départ. L'organisateur nous appelle dans un sas spécial pour quelques dernières petites interviews avant le départ, puis le départ est donné. 2kms de bitume, je m'attendais à un départ plus rapide d'après ce qu'on m'avait dit. Jusque là j'essaye d'éviter les flaques mais quand on bifurque sur la piste, c'est quasiment un ruisseau. Les pieds sont mouillés dès le début de course donc tant pis on changera de chaussures au Volcan. Sans avoir préméditer la course, nous nous retrouvons toute l'équipe Compressport dans le même rythme et nous arrivons groupés au premier pointage. Nous devons être dans les 25-30 environ. Lorsque nous attaquons le single technique du volcan, Seb est un peu devant, je suis avec Guillaume et Thierry doit être un peu derrière. Je fournis un petit effort pour rejoindre Seb un peu devant, Guillaume n'accroche pas et je ne le reverrai pas avant l'arrivée. Lorsque je suis au niveau de Seb, je coupe l'effort et nous discutons un peu pendant la montée, nous rejoingnons François Dahene avec qui nous monterons jusqu'au volcan. Francois veut prendre une pause pour manger une soupe au volcan pour pas terminer en marchant comme il l'avait fait au Manikou deux ans avant. Visiblement ca a paye et il a bien appris a se connaître en terminant a cette belle 5ème place.

Au volcan, je retrouve céline qui me fait l'assistance, les premiers sont passés 10-15 minutes avant. La course est longue et le but est d'arriver au bout. Je change mes chaussures car mes Quechua sont mouillées, n'ayant plus qu'une paire de Quechua, j'essaye en course les chaussures de Nico Mermoud, chaussures que j'avais testées pendant un we avant. C'est un risque mais ca me permet de faire aussi un bon test en condition de course. C'est un concept innovant et intéressant. Bref après ce changement je repars seul, Seb prend un peu plus de temps mais me rattrape assez rapidement. On discute pas mal avec Seb qui m'apprend beaucoup sur la gestion des courses longues. Au piton Textor, je croise a nouveau Céline, ce qui n'était pas prévu. Un peu après, le jour se lève, nous sommes dans les prairies, un paysage assez surprenant pour la réunion qui est souvent rocailleux. Avant Mare a bout, j'ai un peu de mal a suivre Seb sur le plat, au ravito, je prend une petite soupe et repars assez rapidement. Seb prend a nouveau plus de temps mais me rejoint rapidement, il semble bien en forme et revient toujours vite sur moi. Je lui propose plusieurs fois de partir devant en lui disant que c'est mieux pour l'équipe et qu'en plus il a les capacités pour gagner, mais il me répète toujours que la course est longue. La partie suivante, je l'avais faite en raid mais dans l'autre sens, ca passe un peu plus vite qu'en raid mais c'est assez long quand même avec un terrain un peu valonné. Peu avant de rejoindre le bord du rempart de Cilaos, nous doublons Didier Mussard qui à priori s'est blessé au genou, un peu plus loin nous rejoignons Nico Mermoud qui a des problèmes gastriques. A la montée, j'ai un peu des soucis de confort avec mes chaussures, je ne les ai pas assez essayées et formées avant. Arrivée au refuge du piton des neiges, on nous annonce 7 et 8. Je me demande si je suis pas parti un peu vite à suivre Seb. Pendant la descente sur Cilaos, je passe devant mais je m'étais dit que je ferai la descente vraiment tranquille donc c'est à petite vitesse que nous descendons. Dans la descente, je ressens un réel gain avec les chaussures, le confort dû à l'amortissement est très appréciable. En milieu de descente, nous doublons Esparon qui a déjà gagné le grand raid, il a aussi un problème de genou. Je croise également un ancien collègue de boulot qui est en rando, on arrive au bloc ou céline m'attend.  Je ne me ravitaille pas ici mais je le ferai à Cilaos, je me demande si je change ou pas de chaussure car à la descente je suis bien. Au stade de Cilaos, je joue la sécurité, je change mes chaussures pour reprendre mes Quechua avec lesquelles j'ai plus de recul. Je recharge en gels GO2, je passe au stand restauration pour manger des pâtes et une cuisse de poulet rôtie, puis je repasse voir Seb pour lui dire que je commence à y aller.
Je repars tranquillement sur la descente sur bras rouge. Seb me rattrape à nouveau. Nous attaquons la remontée de deux bras et visiblement la descente tranquille paye maintenant, nous repartons à un bon rythme, nous levons même un peu le pieds quand nous voyons que nous sommes à presque 1100m/h, le col du taibit est long, et le reste de course aussi.
Depuis le début de course, Seb me dit qu'au moins 50% des coureurs devant vont bâcher ou se relacher, ce qui nous placerait pas loin du podium, mais pour ca il faut arriver. Nous rattrapons Eddy Myrtal, puis à la route avant d'attaquer le taibit, il y a à nouveau Céline avec les filles pour un dernier bisous avant Dos d'Ane vers le kms 120, en espérant y arriver... Nous sommes au 75ème kms, et juste devant nous il y a Nico Darmaillaq un coureur expérimenté sur le long qui semble en mauvaise passe, une personne l'encourage pendant un moment, son beau frère à priori, mais son encouragement est agressif et au bout d'un moment je crois qu'il l'envoie balader heureusement car sinon ça allait être moi qui allais le faire !!  C'est peut être ce qui faut à Nico mais ça m'a un peu énervé. Ça semble quand même marcher car Nico s'accroche tant bien que mal. Je donne le rythme, puis Seb et Nico suivent, la montée sera très calme, presque pas de discussions, tout le monde doit être un peu dans le dur. Au sommet du taibit, Seb me dit qu'il s'arrête. Je percute pas tout de suite, je pensais qu'il voulait prendre plus de temps au ravito, non il a mal au releveur et ne veut pas continuer. Nous descendons jusqu'à Marla et je lui demande s'il continue ou pas, mais non visiblement non. Un bon coup au moral, mais je repars seul en lui disant d'encourager les deux autres coéquipiers de Compressport, on a plus de joker pour classer l'équipe !! Nico va repartir mais veut prendre un peu de temps. Bon je me re-motive en me disant que je suis 5ème si je peux terminer à cette place c'est bien mais je veux terminer avant tout, je me fais un petit bilan physique, tout est Ok, pas de crampes pas de douleurs musculaires, ni articulaires même si on sent que les genoux sont mis à rude épreuve, pas de douleurs gastriques, tout va bien, je me motive pour reprendre un peu de vitesse sans s'affoller, on est a 80 kms, il en reste encore presque 70 !!!
Je retrouve un chemin valloné que je connais et j'arrive en vu de Roche Plate. Pendant la descente, je double Freddy Thevenin qui marche, il s'est blessé au genou aussi ca semble être le gros mal de la réunion et c'est bien ce que je ressens aussi mais sans douleur particulière. Bref au niveau moral, ça fait du bien même si c'est au dépend des autres. 4ème, même si je suis seul, je ne ressens pas la solitude comme j'ai pu le ressentir, il y a toujours des réunionnais pour nous encourager mais aussi de magnifique paysage à contempler même si la technicité des chemins demande une attention de tous les instants. Dans la descente suivante, pareil, je gère mes quadri et m'affole pas mais, même à ce rythme, je reviens sur un coureur, je l'aperçois de temps en temps. En bas de la descente et à l'attaque de la montée suivante j'ai fait la jonction, je vois que c'est Erik, il crie un truc du genre "Non fait chier" en m'apercevant, je lui lance "quoi ma compagnie te convient pas " et on rigole ensemble, il me laisse passer mais ne s'accroche pas du tout, visiblement il a un coup de moins bien. Dans la montée de grand fond, je le vois pas bien loin il a repris du poil de la bête, moi sans être mal, j'accuse un peu le coup et je repense à un article que j'ai lu décrivant cette montée "c'est pas si dur que ça, en 25min c'est réglé" j'ai retrouvé cet article après, c'est Elysée Boyer qui l'a écrit. Je le maudit un peu à ce moment, je m'accroche à cette 3ème place inespérée mais on vient juste de passer les 100kms alors il y a encore le temps. Dans la descente sur grand place, je double une personne et lorsque je me retourne je vois un dossard, c'est Richard Techer, il marche dans la descente et ne semble pas au mieux. A Grand place, je me ravitaille, un ou deux coca et je repars, Richard arrive et je l'encourage un peu. De grand place à Aurère c'est un terrain valloné, je sais qu'un coureur est pas loin à moins de 1 min, je l'entends aux encouragement qu'il recoit, je me dit que ce doit être Erik, c'est le coureur qui semblait le plus en forme de ceux que j'ai doublé, à moins que ce soit Nico ou encore Antoine Guillon qui revient de plus loin.
Quand j'arrive à Aurère, je prends un peu de temps, mange une petite soupe et lorsque je repars je croise Erik, je l'encourage et continue mon chemin. Sur le faux plat montant, un nouveau check-up, tout va bien, je me décide à attaquer un peu dans la descente sur deux bras, on est à 35kms de l'arrivée et je me sens encore bien, sauf incident je vais le terminer ce raid. Maintenant, si je peux conserver cette 2ème place c'est le top. Je suis un peu fatigué à deux bras je m'assois un moment, prend deux coca et regarde la suite des festivités sur le raid book, 1000m+. Bon je me motive à bloc et je me dis que je monte pas à moins de 900m/h. Le début de la montée est assez raide, ca va pas mal, puis après, c'est assez vallonné, j'ai l'impression de toujours descendre, alors qu'il faut bien le passer ce dos d'ane... Sur le milieu de la montée, je mets ma petite lampe à la taille et la grosse sur la tête mais éteinte. Des réunionnais m'accompagnent sans lampe derrière, j'en profite pour leur demander si c'est bientôt la fin, le log de mon alti s'est arrété à 4600m donc ca fait un moment et je ne l'ai pas relancé, avec ces montées descentes, l'altitude non calibrée ne me sert à rien, je ne sais pas ou j'en suis de ces 1000m. Bon il vaut mieux pas savoir, j'arrive à dos d'ane, il y a un mini ravitaillement, je prends surtout des gels et je repars en m'éfforcant de courir sur cette partie de route. En fait, il ne devait pas y avoir 1000m, j'ai mal du voir sur le raid book, c'est plutôt bien passé. Arrivé au stade, il me reste le piton batard qui semble être la fin des montées. A l'attaque du piton, il y a des enfants qui m'encouragent et me disent que le sommet est à 15 minutes mais qu'il faut faire attention car il n' y a pas de main courante.... Bref je connais pas, on verra, effectivement 15min après, je suis à un embranchement ou il est indiqué plaine des affouches, bon cool plus de montée alors, mais apres quelques metres de plat ca monte à, nouveau pendant un bon moment  encore au moins 15-20 minutes, je ne sais plus exactement, il fait bien nuit et un peu de brouillard, j'alterne entre éclairage faible et fort pour essayer de trouver la meilleur visibilité. De nuit, on ne se rend pas compte de l'arrete que cela doit être, on sent juste le vent remonter un peu des cotés.  Enfin au sommet du piton, on m'annonce que Julien est déjà passé au poste suivant, de toute facon mon objectif maintenant est de conserver cette place et pas d'aller chercher mieux, Julien avait plus d'une heure d'avance à dos d'ane. Jusqu'au kiosque d'Affouches, le terrain est assez roulant avec un chemin souvent en terre, il y a beaucoup de petites montées bien casse pattes. J'arrive au kiosque des Affouches, je me renseigne sur la fin du parcours, on me dit 8kms de piste pour aller à Colorado puis 5kms de descente sur la redoute, je me dis que ca sent bon la fin, je vais la terminer cette course avec une bonne chance de podium. Remonté, sentant la fin proche je me dis que c'est le moment de tout donner, il n'y a plus a s'economiser, il faut donner ce qui reste, je relance au maxi sur cette piste, je me fixe 35 minutes pour faire ces 8kms de piste, j'estime ma vitesse bonne à vu d'oeil 14-15 kms en faux plat descendant, je ne sais pas si je vais tenir 35 min mais bon on verra. Pas besoin de savoir en fait si j'avais pu tenir plus longtemps ce rythme, car après 3kms, on passe sur un petit chemin. A la place d'une piste forestière en descente, ce sera une serie de petites descentes et petites montées sur des singles, interminable, surement agréable quand on a pas hate de terminer. Après au moins une heure depuis le kiosque j'arrive en vu de colorado. C'est la partie qui aura été la plus dure psychologiquement, surtout car je ne m'attendais pas à ces montées. Bon au colorado, cette fois, il ne reste que la descente, je prends la température pour savoir à combien c'est derrière, un caméraman me dit qu'ils ne sont pas loin, à moins de 5 minutes !! Bon je suis assez surpris quand même, je ne pense pas avoir trainé sur la fin de parcours, je m'engage sur le chemin vers la redoute en donnant une interview pour la radio locale, le but étant de terminer la course sans se blesser et si possible de conserver cette place. J'attaque au maximum dans cette descente, le début est roulant puis très vite ca devient technique, voir dangereux en fin de course avec la fatigue, après 2-3 chutes, je me calme, ce serait bête de se blesser maintenant. Je me retourne fréquemment pour voir s'il y a des frontales derrière, je ne vois rien. Ca sent bon l'arrivée!!! Enfin, je vois l'éclairage du stade, ca y est je vais arriver au bout de cette course, il reste 100m de descente. Arrivé près du stade, il ne reste plus que du bitume, plus de risque, une petite larme d'émotion avant l'entrée dans le stade puis c'est la fin, mes filles m'attendent avec ma femme, je les prends dans les bras pour terminer. Je félicite Julien rapidement puis c'est les interviews, réponses aux questions du speaker...etc et la c'est le drame :o) Je m'alimente correctement pendant la course mais là, passer 20-25 minutes à parler et stopper l'effort d'un coup, je suis en hypoglycémie, mes muscles sont contractés et ne me supportent plus.
Bref, c'est la deuxième fois que je commet l'erreur d'alimentation d'après course... pourtant je n'ai eu aucun souci pendant la course je n'ai jamais eu de gros coup de mou, j'ai bien géré mes gels avec un gel GO2 toutes les 30 à 45 minutes environ, pas de crampes -> est ce une bonne alimentation, hydratation, ou alors est ce l'equipement Compressport, probablement la bonne combinaison des deux. Je passe un moment à la case croix rouge, je raterais donc l'arrivée d'Antoine et d'Erik, puis on prend la route pour saint gilles.

Apres une bonne nuit dans une chambre gentillement prétée par Stephane Legoff de Canal+(c'est vrai que cette nuit d'après course nous avions pas trop le gout de monter la tente), nous sommes retournés au stade pour voir Guillaume, ils ont terminé ensemble avec Thierry pour l'équipe !! Terminé pas au mieux mais terminé quand même, ce qui classe l'équipe 3ème.

La question que l'on m'a le plus posée, c'est pas trop déçu ?
Evidemment je termine deuxième, on peut voir ca comme un echec mais mes objectifs d'avant course étaient clairs : terminer cette course et le deuxième objectif plus ambitieux : faire si possible moins de 24h. Les deux sont remplis avec en prime un podium. On peut toujours avoir des regrets, et si j'avais passé moins de temps au ravitos, si j'avais accroché le groupe de tête sur le début, si j'avais donné un peu plus en descente..etc eh bien peut être que je n'aurais pas terminé.

Merci à tous les réunionnais pour les encouragements, la ge-guerre réunionnais métro existe surtout dans la presse et ne se ressent pas sur le terrain.

Ensuite, j'avais entendu des critiques sur la triche à la réunion, mais d'après cette expérience, soit c'est infondé, soit l'organisation a amélioré le controle et les orienteurs, je ne vois pas trop avec le nombre de check point ou on pourrait tricher.

Enfin je veux passer aux remerciements, d'abord pour ma femme qui m'a fait l'assitance, ce qui n'est pas sans difficultés, ni de tout repos et pour son soutien,à mes filles pour leurs encouragements mais aussi aux partenaires qui me font confiance, à savoir, Compressport, Go2, Quechua et Valloire.

Merci a c du JIR ( journal de l'ile de la réunion) pour certaines des photos de cet article.

Pour terminer, un petit coup de gueule contre notre loueur de voiture Faure Location, qui n'avait pas entretenu correctement la voiture (Freins HS -> rouler au frein à main jusqu'à un garage à sa demande) , ce qui nous a fait perdre un jour et couté une nuit d'hotel à Saint Pierre. Le jour de location a bien été remboursé mais pas l'hotel. A déconseiler donc !!!

Voilà j'en ai terminé, si vous arrivez à ce stade vous savez aussi ce que le mot endurance veut dire, vous avez survécu à mon récit, vous êtes probablement prêt à survivre à la diagonale des fous !!

Prochaine course, peut être la Sainté Lyon, à voir, même si j'avais dit que l'année dernière c'était la première et la dernière...

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 12:30
Le trail des aiguilles rouges est un peu la sortie Quechua, c'est une course particulière car en plus des chaskis, beaucoup de personnes travaillant pour Quechua sont venues participer, chacune d'entre elle ayant un "coach" chaskis.

Pour mon poulain, pas de souci, la course s'est bien déroulé et il a terminé à une place honorable comme de nombreuses courses auxquelles il a participé depuis pas mal d'années. Je ne lui avais pas donné de conseil pour l'entraînement étant donné son expérience et je ne pense pas être en modèle en méthode d'entraînement !!

Dimanche matin 4h30, nous (Oliv, Aurelien, Guillaume et moi) retrouvons Dawa à vallorcine, il a passé la nuit ici. Il va courir avec un ruban noir avec la photo de severine accrochée dessus. Severine était un traileuse qui a couru sur cette course  l'année précédente en terminant 3ème SF. Renversée par un camion sa vie s'est arrêtée beaucoup trop tôt et cela nous rappelle une fois de plus à la dure réalité de la vie.

Sur la ligne ce n'est pas une minute de silence qui est demandée mais des applaudissements ! C'est ainsi, la vie continue et les courses aussi.
Dès le départ, Benoit Laval part en tête, dawa est juste derrière moi guillaume un peu devant, nous sommes dans les 20 environ. Il fait encore bien nuit à 5h et dans la première descente c'est pas forcément facile pour doubler, mais la course est encore longue. Je doubleMaud lors de la première petite remontée. Au retour sur Vallorcine, nous avons bien remonté et nous sommes deuxième derrière Benoit.  Nous courons un moment avec Manu Ranchin également. Puis à l'attaque du premier col, nous rattrapons Benoit, Guillaume part seul devant, je temporise un peu jusqu'a ce que dawa me passe alors je reste avec lui. Nous alternons et revenons peu avant le premier ravito sur Guillaume. Guillaume pensait que Vincent était devant, il pleut un peu. Après le ravito Guillaume donne le rythme, dawa est juste derrière et il est sur la retenu, quand il passe devant pour finir le col le rythme s'accélère un peu. Guillaume décroche un peu juste avant le col, mais revient vite sur la descente. Une descente bien roulante, il fait grand jour maintenant et la pluie a cessée. Il y a de bonnes portionsvallonnées pour aller au prochain ravito et Dawa imprime un gros rythme pour un début de course. Guillaume décroche sur ces portions roulantes. Pour ma part j'ai de bonnes sensation, je cours avec les Quad de Compressport  pour la première fois et je me sens bien. Nous arrivons au refuge avec Dawa, le temps de refaire le plein d'eau et je vois Guillauem qui arrive pas loin personne d'autre en vu, je repars seul, je sais que Dawa va me rattraper en descente, il mange des pâtes et prend plus de temps pour se ravitaillé. En bas de la descente, dawa est revenu a quelques mètres et nous attaquons la montée du brévent en alternant course et marche. Nous croisons Martine Templier  au sommet alors que le mont blanc est face a nous mais un peu dans les nuages. Puis nous arrivons ensemble au Brévent. A nouveau plein d'eau et j'attaque la descente puis dawa passe devant et je peu admirer sa facilité dans les descentes, j'ai pas trop de mal à suivre mais je ne suis pas si à l'aise.

Dans la petite remontée à l'aiguillette des Houches, nous alternons marche et course et discutons pas mal, c'est assez décontracté, les jambes vont bien malgré quelques petites contractions d'un mollet lors de la relance. Nous croissons les journalistes avec qui nous avons fait une petite sortie la veille, puis nous attaquons la descente surServoz. Je m'accroche a Dawa, il y a un bon rythme et je m'efforce de garder le contact. La descente est très longue et j'ai hâte d'en finir, les jambes flageolent et je me demande comment va se passer la relance après Servoz. Enfin on arrive au ravitaillement Céline est là avec les filles, je ne suis pas au mieux mais je fais le plein d'eau et repars. Dawa prend plus de temps avec Annie. Heureusement, nous ne rattaquons pas tout de suite le raide, il y a un peu de plat pour se remettre de la descente. Dawa me rattrape lorsque l'on passe au dessus de la route, et on attaque une bonne montée bien raide. Dawa attaque en courant alors je lui dit d'y aller, il me dit "aller ou ?". On reste donc ensemble et il me dit on va finir tout les trois, je ne comprends pas, il me mon montre le brassard deseverine . Le reste se passe assez bien, avec des montées sont plus longues que ce que je pensais mais on arrive enfin en vue de l'arrivée, plus qu'un petit tour autour du lac.Dawa me tend un bout du brassard avec la photo de Severine et il tient l'autre. Je récupère ma fille 1ere fille au passage et nous terminons ensemble cette course.

Evidemment content de la course, des bons moments passés avec Dawa, nous attendons les suivants qui arriverons pas très longtemps après, Mathieu Girard, qui a fait une bonne fin de course, suivi de Manu Ranchin et pas loin Guillaume. Oliv fait également une très belle course en terminant 11ème, Aurelien bien fatigué termine 8ème. Tous les chaskis vont terminer mais également tous le personnel de Quechua qui avait pris le départ. Une belle Réussite.

Le podium fut très touchant avec un hommage à Severine rendu par son ami, sa famille et ses amis coureurs.

Un bon we une fois de plus, un bon test rassurant car j'avais une petite gène au niveau d'un genou en début de semaine mais cela ne s'est pas ressenti ni aggravé pendant la course. Satisfait également du test deQuad de compressport et aussi d'un proto sac a dos ultra light...

Pas de course prévu avant le départ à la réunion, à moins que je ne trouve un co-voiturage pour gap ce we....

(photos : Martine Templier, Badgone, Quechua)
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 11:49
Nous avons participé à l'ancilevienne avec mon beau frère. Un vélo pour deux, relais libre mais les coureurs doivent rester ensemble.
C'est une course interessante car elle est en équipe, sinon c'est du bitume...
L'année dernière je l'avais fait avec ma femme et j'avais bien souffert. Cette année elle travaillait mais j'ai quand même souffert

J'ai eu la chance d'être désigné volontaire  pour faire les 6 premiers kms. Après un départ plutôt calme, je me retrouve devant dans une petite bosse, je suis un peu surpris, mais je en reste pas à cette place longtemps et l'allure s'accélère, je ne peux pas tenir le rythme imposé et je décroche rapidement, je dois avoir 30s de retard lorsque j'arrive près de Damien. Je me suis un peu cramé en début de course je pense. Nous sommes 3ème pas loin de la tête, mais donc la grosse montée, nous allons vraiment prendre un sac ! On a sûrement pas bien géré les relais. Nous ne reverrons plus la tête de course ou alors de très loin.

Nous tournons en 1'/1', une autre équipe n'est pas loin derrière. Lorsqu'il nous double, nous décidons de passer en 45''/45'' mais on a un peu de mal à s'accrocher, on a quelques mètre de retard et on va en prendre encore un peu plus lors d'un ravitaillement. A l'approche d'Annecy nous passons en 30''/30'' mais ils nous manque un peu de vitesse en fin de course on plafonne. Il aurait fallu tenter un coup dans la dernière montée en partant en vélo devant....

Bref nous terminons en 2h27 à 32s de la 3ème place, mais à plus de 8 minutes de la tête de course !! Un peu déçu de ne pas être sur le podium c'est sur mais on a fait ce qu'on a pu avec l'entraînement que l'on a.

Merci à Morgan Bernardi pour la photo.

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 09:12
Ah la CCC, je ne pensais vraiment pas la faire il y a un mois, principalement à cause de notre fête de famille. Je me serai inscris sur l'UTMB de toute façon si je n'avais pas eu cette fête... La CCC ne représente pas un défi pour moi je savais que j'étais capable de la finir alors que l'UTMB je ne sais toujours pas. Ça reste quand même une course et elle n'est pas terminée tant que la ligne n'est pas franchie, ce qui aurait très bien pu être le cas à quelques kms de l'arrivée....

Arrivée jeudi en fin de journée, on sent l'ambiance d'une grande fête, plein de coureurs connus, je croise Jean Michel, un kikou, puis plein de personnes que je croise régulièrement sur les courses. Je rejoins Guillaume et Maud sur place, je récupère mon dossard avec mon collègue de bureau, Thierry, avec qui je suis venu et qui fait la CCC aussi. On passe rapidement sur le salon, la aussi il y a tellement de monde avec qui discuter que la progression est lente . Je retrouve Fred aussi d'endurance Mag que je remercie pour le dossard de dernière minute, puis on se retrouve Maud, Thierry, Fred  Céline et moi au resto pour le repas. Ce sera Pates Carbo, très bonnes mais en quantité gastronomique ! Tant pis on mettra une cuillère de plus dans mon milk shake GO2 le lendemain.

Préparation du matos, on décide de prendre la voiture car lors du retrait des dossards il n'y avait plus que 6h30 de dipso en car. On se donne RDV avec Guillaume à 8h30 pour partir ensemble. Une bonne nuit, un milk shake et c'est parti pour Courmayeur. Arrivée sur place, on se dirige sur le départ, nous nous plaçons sur le devant avec Guillaume, Thierry ne veut pas être devant et tombera dans des bouchons. Sur le ligne je discute avec Jean Yves rey , lui souhaite une bonne course, je luis dit que je ne le vois jamais en ski donc ça devrait être pareil à pied, et ce fut le cas !  Après les hymnes Suisse, Francais et Italien, c'est le départ. Je pensais que ça allait bousculer un peu mais c'est plutôt soft, je pars tranquillement, laisse s'échapper beaucoup de coureurs. Je n'ai plus mal au cuisses du we dernier mais j'ai un peu de mal a trouver le rythme. Déjà dans courmayeur sur le bitume, je marche une partie. Puis doucement ca revient, je remonte sur quelques coureurs, je reviens sur didier Mussard qui me dite qu'il va essayer de me tenir un moment, je ne me fait pas de souci pour lui avec son expérience du long. Je reviens sur Aurelien, avec qui on fait un bout de route, puis il choisi de ne pas accrocher alors je remonte à mon rythme la course, à Bertone, je suis 8ème c'est déjà une surprise je suis dans ce que je me suis fixé comme place : dans les 10 et 13h de course. La montée suivante se passe bien avec les bâtons, j'aperçois parfois la tête de course j'estime environ 10 minutes, ils vont bien devant, dans le même rythme je termine cette première ascension, et puis à la fin de la descente je reviens sur Lucas, un bon coureur, surtout en montée On arrive au refuge Bonati ensemble, nous sommes 5ème, dans les petites relances, il est beaucoup mieux et je le laisse passer, on revient sur Guillaume avec qui on arrive à Arnuva. Je repars avec Guillaume au grand col ferret, mais très vite en marche rapide Guillaume ne suit pas je l'encourage un peu mais il décroche. La montée est longue, je ne suis pas au mieux, je ne sais pas pourquoi j'ai pas un rythme élevé. Lucas reviens, on passe le col presque ensemble, mais je ne sais pas ce qu'il a fait au col, il prend du retard lors de la bascule et je suis seul dans la descente, pour arrivée sur la fouly, il y a des petites relances mais j'ai plus de jambes, dès que ça monte de 2m je dois marché, mes cuisses brûlent et j'ai beau poussé ça avance pas ! J'ai pas trop le moral, je me dis que je suis allé trop vite en début de parcours et je suis grillé. C'est ce que je dis à Seb Talloti et Céline qui m'attendent à la Fouly. J'ai déjà songé à l'abandon.... A la Fouly, je vois Thomas qui abandonne là, je vais le saluer et repars pour une partie roulante, bon j'apprécie pas vraiment il y a des parties sympa mais aussi de grosses pistes, je recroise Céline et les parents de Guiallame qui m'encourage un peu plus loin avant l'attaque de la montée de champex, c'est une montée en single que je marche mais j'ai hâte d'être au ravito. on m'annonce 3ème, Jean yves a 35minutes, Le Grec à 15 minutes. Derrière je ne sais pas, cette troisième place est inespérée et très bien, je vais m'efforcer de la garder. Jusqu'au pied de Bovine, je m'efforce de courir mais encore une fois c'est un peu longuet. Dans la montée de Bovine ça va mieux, je m'aide des bâtons et les jambes répondent mieux, je trottine sur la fin de montée l'idée d'abandonner me quitte et je pense bien terminer. J'ai regardé ma montre, la montée n'a pas été trop rapide, je me souviens d'un récit de Julien Chorier de l'UTMB 2008 ou dans cette montée il était à plus de 1000m/h, je suis a peine à 840.... ouais je suis pas prêt pour le long. Descente sans souci, je croise encore Céline sur la route avant Trient, puis au ravito de Trient. Je refais le plein d'eau et de gels, puis repars. Un homme cours avec moi jusqu'au petit chemin, on discute et il me dit qu'il a couru avec les deux premier sur cette parti et que Guillaume est pas loin derrière, Parfait, je me dis que si il revient encore a Vallorcine on pourra finir ensemble. LA montée suivante se passe bien aussi, toujours dans le même rythme environ 850m/h, toujours pas dans le rythme de Julien... Dans la descente sur Vallorcine, je rejoins un chemin que j'ai pris pour le Raid Millet en 2008. J'arrive à Vallorciene avec beaucoup d'encouragement, a nouveau ravitaillement et je demande à Céline ouen est Guillaume il me dit vers la 15ème place !!! Ahhhrg sûrement une fausse info de l'homme qui courait avec moi ! Bon je croise une connaissance à Vallorcine qui me dit qu'il sera au Col des montets, je lui demande de me donner les écart avec derrière, devant c'est à plus de 25minutes et 1h pour Jean Yves ! Les jambes répondent bien et je peu trottiner jusqu'au col de montets, mon collègue  (j'ai mangé le nom désolé)  me dit 7min30, c'est une Italien. ah je lui dit ca va pas le faire je suis cuit, dès le début du petit chemin je n'ai qu'une idée, c'est garder l'écart dans la montée. Mon collègue Klaxonne quand l'Italien est au col, j'ai repris 30s-1min depuis Vallorcine. L'Italien a déjà allumé sa lampe et je le vois en dessous, je décide de ne pas montrer ma position et je n'allume pas ma lampe, voir sans être vu, un peu de strategie ! Je n'aurais surement pas agit de la même manière avec une connaissance ou avec quelqu'un avec qui j'aurais couru une grosse partie de la course mais je ne connais pas cet Italien (il m'a contacté par e-mail depuis et il semble très cool et sympa, comme bon nombre de trailleurs). A 21h02 dans la nuit noire je ne vois pas la lampe de Danièle (Danièle Gaido c'est son nom) et je me décide à allumer ma lampe, je me suis efforcé de tenir le rythme le plus élevé que je pouvais je monte à  un peu plus de 950m/h mais je suis toujours pas au niveau de Julien qui avait plus de 140kms dans les pattes. Le chemin est technique, et la montée s'aplatit mais avec beaucoup de cailloux le chemin est long pour arriver au contrôle. Au contrôle je croise Benoit Laval, je le croyais sur l'UTMB mais il se concentre sur le TTN, un peu d'encouragement et je repars, je lui demande si il voit des lampes mais non rien. Depuis environ 30 minutes, il y a le brouillard et la progression est difficile, avec la lampe ça fait un écran si on baisse le niveau d'éclairage on ne voit plus les balises briller et le chemin est parfois dur à trouver. Je m'efforce de courir mais c'est un peu dangereux. Une dernière petite bosse et plus que de la descente, le brouillards s'estompe et je lâche les chevaux, je donne ce qui me reste dans la descente, j'ai eu des crampes en fin de montée mais pour le moment je suis épargné, puis on quitte la grande piste pour un petit chemin qui surplombe Cham, il y a racine et cailloux, ma lampe est un peu limite, pourtant les piles sont bonne mais je pense que la led a perdu son efficacité depuis 5 ans. Je suis limite physiquement mais je relance a chaque virage, évidement les crampes reviennent je continue en essayant de me détendre, elles passent. Je sens l'écurie et je suis survolté. environ 3 kms avant l'arrivée je chute, je m'arrête sur des cailloux, je n'ose pas bougé sur le coup, puis je me relève doucement, ca va j'ai mal au coude et au tibia mais rien de grave ça m'a calmé quand même et j'attendrai d'être en chemin plus favorable pour reprendre un bon rythme. Un Pied sur le goudron plus que 1à2 kms et c'est l'arrivée, je me retourne souvent, je suis satisfait de ma descente et je me dis qu'on ne peut pas me reprendre 7 minutes sur cette descente mais bon je sais pas combien j'avais d'avance au sommet. L'arrivée dans Cham est un mélange de souffrance et douleur, en tout cas plein d'émotion, je verse ma petite larme un peu avant l'arrivée, Céline m'attend pour faire les derniers mètre ensemble. Ça y est c'est fini, Catherine Poletti me fait la bise et me remet la polaire de finisher, elle demande à ma femme de s'écarter un peu aussi, c'est dommage c'est aussi avec ma famille que je veux profiter de ce moment.  Voilà c'est fait, à une place qui me satisfait pleinement, c'est vrai que je profite d'une défaillance ou blessure de Thomas mais c'est ça la course aussi. Jean Yves me met presque une heure, à la patrouille, même si on a pas couru le même jour c'était plus d'1h30, donc ca me surprend pas.
 Sur la Ligne, je remercie encore Endurance Mag pour ce dossard, je m'excuse de ne paspouvoir rester pour le remise des prix mais je pense maintenant a aller me doucher et prendre la route pour rentrer à la fête de famille. Je me rend avec Céline aux douches mais sur le chemin je dois m'arrêter plusieurs fois, la tête tourne, les jambes me portent plus, je me suis mal alimenté en descente et je suis en hypo. Je ferai un stop par le repas avant pour prendre un coca, manger un peu, nous avons très bien été reçu. Puis jusqu'aux douches, j'ai les dents qui claquent, heureusement la douche chaude va arranger ça. On retourne avec céline sur la ligne pour attendre Guillaume qui arrive vers 00h15, alexis Imperator arrive juste un peu avant le groupe de Guillaume composée de Benoit Thiery, Sylvain Camus et Thierry Techer. Avant de partir je me renseigne, mon collègue de bureau est entre trient et Vallorcine, c'est bien il va finir. On prend la voiture pour rentrer sur valloire, Céline conduit le première partie je conduis la fin. Après 4 h de sommeil il est temps de prendre le car en famille pour une we familiale, un bon we, qui sera quand même éprouvant mais j'ai pu prendre des news des coureurs de l'UTMB, une hécatombe dans mes connaissances mais une Excellente place pour Seb Chaigneau.
A l'arrivée je me suis encore poser la question si j'ai bien fait de m'inscrire sur le GRR, c'est une distance qui me fait un peu peur... bon avant ça il y aura l'ancilevienne le 13 septembre avec mon beau frère et le trail des aiguille rouge fin septembre.

Tenue et baton Quechua, Compressport. Gels GO2 : 5XL, 10 booster, 2 Toniks, 5 Toniks plus et 2 AC+ !!!



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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 14:44
Le trail du galibier, une course qui me tenait particulièrement à coeur car c'est sur Valloire. La station Village ou j'ai grandi, qui est aussi un de mes partenaires !

55kms, 3600m de D+ 2800m de D- Le samedi après midi je vais récupérer mon dossard, je vois Serge Barthes qui a fait le déplacement, je sais qu'il y a aussi JP Pepey entre autres.

 Dimanche Matin, départ à 8h, on arrive vers 7h30, toute l'organisation du trail Terra Modana participe à ce trail sur la version courte, Céline Dam et moi retrouvons donc Lionel et Oliv. Pas échauffé comme d'habitude, un peu malade la veille, je pars tranquillement le 1er km, puis je remonte un peu, je double Jean Pierre, Serge et pas mal de concurrents du 20kms, j'ai donné un trop gros coup d'accélérateur, je vois la tête de course pas trop loin, je me calme un peu car j'ai les jambes qui ont pris un petit coup de chaud avec ce chauffage rapide. Le première petite descente se passe bien, un coureur se fait une entorse un peu devant, mais il me dit qu'il va pouvoir rejoindre la route un peu plus bas. On attaque la grande montée du télégraphe que je ne connais pas de ce coté. JP est revenu sur moi, puis je fais une pause Pipi et Serge me passe aussi. Je reviendrais sur eux un peu plus tard et on fera toute la montée ensemble en compagnie d'un autre coureur que je ne connaissais pas Bruno Philipona. Au milieu de cette montée je rejoins Damien et Oliv inscrit en équipe. Après le fort du télégraphe et pas mal d'encouragement au sommet, nous sommes tous les 4 sur le chemin vallonné nous mène à Pré-rond. Une montée assez raide puis un bout de piste et enfin une autre montée raide et nous sommes au sommet du télécabine de la Brive. Jean-Pierre et Bruno ont un peu décroché, et nous attaquons avec Serge la descente sur valloire par la piste noire de descente en VTT. Une descente impressionnante, on s'est répéter plusieurs fois avec Serge que ca semble impossible en vélo !! Après cette descente ludique mais éprouvante, nous arrivons à Valloire ou toute la famille nous attends. C'est la fin du petit parcours, nous devons être 4 ou 5ème au Scratch du petit parcours mais il nous reste encore 35kms et presque 2000m+ à faire...

 C'est a ce moment que commence mon long chemin de croix, je connais cette piste et je sais qu'elle est longue et monotone, ca ne dénivelle pas et il faut s'efforcer de courir. Après le virage de la piste nous prenons un petit sentier je pensais que la piste était terminée mais nous rejoignons peu de temps après une autre piste 4*4, j'ai plus trop le goût, je marche, prends un gel et laisse partir Serge. Serge m'encourage, je lui dit de partir mais il ralentit et on continue ensemble, je repasse devant pour donner mon rythme, puis Serge a nouveau. A la fin du col, c'est une partie plus raide, ça me convient mieux, le moral revient, on attaque la descente avec Serge, passe au lac puis au camp des rochilles pour faire le plein d'eau. Serge passe devant pour la descente, on a arrive à plan Lachat ou il y a pas mal de monde et nous attaquons la dernière montée sur le Galibier. Une montée inconnue j'avais déjà vu la première partie de al montée mais je ne connaissais pas le chemin jusqu'au sommet, c'est normal car en fait il y en avait pas !!! Cette partie est difficile car déjà c'ets la dernière montée mais aussi il fait plus chaud, il y a moins d'air que dans la vallée de l'aiguille noire. De plus certaines parties sont très raides, je m'aide bien des bâtons, serge n'en a pas mais il tient bien le coup, semble même moins marqué par la fatigue. En fait on arrive au dessus du col du galibier par la crête.

Une petite recharge en eau et on attaque la descente, serge passe devant pour le premier mur, c'est la descente de la Merrell. Je passe ensuite devant, puis serge me dit qu'il a des crampes, je lui dit accroche toi ca va passer, un peu plus tard je me retourne je ne le vois plus, je continue puis je le vois réapparaitre, je l'encourage à distance, ralentis un peu mais il ne semble pas revenir, je m'arrête à un ruisseau pour le rafraîchir, et repars en marchant, Serge me rejoins, il me dit qu'il a failli abandonné a cause des crampes, je suis surpris de ça, on a tous eu des crampes et lui aussi et en général ca ne dure pas très longtemps heureusement car c'est douloureux !! On descend tranquillement personne n'est en vu derrière. A bonnenuit, on demande à des bénévoles si ils connaissent un peu les écarts. 20m au sommet du Galibier, bon il doit rester 35-40min de course ça doit passer sans problème. Je me retourne quand même de temps en temps, mais on peu finir sereinement. Arrivée au Verneys, je pensais prendre le chemin en descente jusqu'à Valloire mais on remonte la piste du TS du moulin benjamin. On marche tout le long tranquillement, on en profite pour discuter un peu du domaine skiable, je lui montre ou habite mes parents, une fois au sommet du TS, il reste que de la descente. Nous arrivons près de l'arrivée, Serge veut me laisser devant pour finir mais je lui dit qu'on fini ensemble, il y a mes filles et mes nièces qui nous attendent et c'est à 6 que nous allons passer la ligne d'arrivée ! Ma famille et belle famille m'attends, ma marraine et son mari, un grand oncle, une grande tante... je verrai aussi ma grand mère. C'est la fête de famille du WE prochain qui commence.

Voilà une course qui m'a quand même bien fait soufrir, par contre une course en bonne compagnie avec Serge qui est vraiment sympa et très impressionnant de facilité. Serge Gagnera un forfait de ski saison, parfait pour lui qui voulait venir skier ici !
Céline a eu des crampes et termine 3ème SF, Oliv et Damien gagne la course en équipe, Lionel et son coequipier doivent terminer 5ème équipe.

Un bon we, je ne me sentais pas après la course de repartir pour 40kms et 2300m+ mais c'est bien ce qu'il faudra faire Vendredi prochain. En effet, j'ai accepter jeudi dernier un dossard de la part d'endurance Mag pour participer à la CCC. Ce sera donc une course découverte en ayant pour objectif de la terminer et aussi comme reco pour revenir faire l'UTMB qui est la seule course que je n'ai jamais terminée... On verra ca en focntion de la réunion et du temps que j'aurai l'année prochaine.
Aucun objectif pour la CCC mais il ne faudra pas trop trainer quand même car la fête de famille (le départ en retraite et les 60 ans de ma Mère) commence le samedi matin à 7h45 pour un we surprise !


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